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Sous-Capitaine Jojo AdOC
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  • Comment devient-on opposant au système, c'est très simple, il suffit d'ouvrir les yeux. C'est juste un oxymore: "Écrire est une arme pacifique qui fonctionne correctement" On dit aussi objecteur de croissance, braves français n'ayez point peur de descend
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Sous-Capitaine Jojo AdOC
11 novembre 2019

La terre a tremblé de Cruas à Tricastin ; Allo vous m’entendez ?

Ce matin 11 novembre 2019, la terre a tremblé de Cruas à Tricastin

Est-ce que tout va bien ? Est ce que l’on peut encore affirmer qu’il y a un dieu pour les fous ?

 Car déjà les jours précédents cela n’allait pas bien, alors avec une secousse de 5,4... sait-on jamais, l’État nucléaire et tous ces criminels de haut rang nous « doivent plus que la lumière »...

accident

 

 

http://coordination-antinucleaire-sudest.net/2012/index.php?post/2019/11/10/Centrale-atomique-de-Cruas-%3A-arr%C3%AAt-d-urgence-d-un-r%C3%A9acteur-nucl%C3%A9aire

 

Centrale atomique de Cruas : arrêt d'urgence d'un réacteur nucléaire

Par Rédaction le dimanche 10 novembre 2019, 09:29

 

Samedi 9 novembre au petit matin une surchauffe/incident sur le réacteur nucléaire  n°4 de la centrale atomique de Cruas-Meysse a entraîné son arrêt en urgence (SCRAM). Un panache anormal de vapeur de plus de 3 km de haut, visible à 50km alentour, s'est échappé d'une des tours de refroidissement. Dans ces conditions, les installations sous pression, ont du rejeter dans l'atmosphère des gaz d’iode radioactif 131, entrainant une pollution inéluctable.

__

Dans la nuit de vendredi à samedi les habitants du village de Meysse et des alentours ont constaté que s'échappait  d’une des tours de refroidissement de la centrale nucléaire de Cruas-Meysse un panache de vapeur anormal. D'une hauteur de près de 3 km de haut ce panache de gaz à effet de serre (vapeur d'eau)  était visible à plus de 50 km à la ronde.  Cette "anomalie" signifie qu’un réacteur est en surchauffe, voir en emballement.

Bien que les autorités n'aient pas informé la population de ce qui se passait, celle-ci a appris par la presse du matin qu'à 4h28  le réacteur n°4 avait fait un SCRAM (arrêt d'urgence automatique), certainement en liaison avec cette surchauffe. Dans ces conditions extrême, afin notamment d'éviter l'explosion, le système lâche le maximum de pression contenue dans les générateurs de vapeurs et évacue dans l'atmosphère en catastrophe la radioactivité générée par le réacteur atomique. Des rejets d’’iode radioactif 131 ont forcément eu lieu et une pollution radiologique s'est produite. La Direction de la centrale atomique dément.

Elévation du niveau de radioactivité

L'organisation Next-up, équipée de matériel de mesures de radioactivité et de protections NBC (Nucléaire Bactériologique Chimique) s'est rendue en fin de journée sur la  zone afin de réaliser des mesures radiologiques. Objectif : identifier les zones touchées par la contamination en fonction du sens du vent depuis le petit matin. Les retombées radioactives ayant pu se produire à plusieurs kilomètres et pas forcément dans le secteur des installations nucléaires. Une dizaine de mesures sur un distance de 10km a été effectué en amont et en aval ainsi qu'en proximité. A cet endroit a été détecté un "point chaud" radioactif de 24,9mSv/h. Niveau correspondant au niveau d"une "zone contrôlée". Le "bruit de fond radioactif" au sud vers Meysse est de 0,23mSv/h alors qu'en temps ordinaire il est compris entre 0,07 et 0,14mSv/h.

En fin de journée du lendemain, dimanche 10 novembre, des fontaines d'eau anormales s'écoulaient du bas de la tour aéroréfrigérée tandis qu'aucun panache de vapeur n'en sortait. Pour un réacteur tout juste sorti d'une maintenance de 2 mois ça fait froid dans le dos. D'autant que dans les tours aéroréfrigérantes des centrales nucléaires, les zones d’échange thermique (« packings d’aéroréfrigérants »), s’entartrent et doivent donc être remplacées périodiquement et extraits des tours puis entreposés sur des aires d’entreposage avant leur élimination. Ces packings entartrés sont susceptibles de contenir des micro-organismes pathogènes mortels (légionelles et amibes) à l’origine d’une infection respiratoire grave. 

Bien d'autres incidents dans les mois précédents sur le réacteur n°4

Depuis le 29 juin et jusqu'au 1er août 2019 le réacteur n°4 de la centrale nucléaire de Cruas-Meysse a été arrêté pour maintenance et renouvellement partiel des barres de produits de fission atomique ("combustible"). Le redémarrage du réacteur est prévu pour le 1er août 2019. A cette occasion l'ASN avait effectué "par sondage" des contrôles sur la maintenance et le contrôle d’organes de robinetterie et des tuyauteries, des batteries de secours et des connexions électriques, et sur le renouvellement d’une partie du combustible. L'ASN en avait profité dans la foulée pour procéder à deux inspections de chantier inopinées sur la bonne réalisation des contrôles et travaux de maintenance, la manipulation du combustible et le respect des règles de radioprotection. Au cours de cet arrêt du réacteur nucléaire n°4, EDF en avait profité pour tenter de purger ses retards de... déclarations obligatoires d'incidents : un événement significatif pour la sûreté classé au niveau 1 sur l’échelle INES et trois événements significatifs pour la sûreté classés au niveau 0 sur l’échelle INES, et deux événements significatifs pour la radioprotection classés au niveau 0 sur l’échelle INES.

 

Le 26 juillet 2019, alors que le réacteur n°4 est en cours de redémarrage après son arrêt pour rechargement en combustible, un essai périodique est réalisé sur le système ASG. L’exploitant constate la présence d’huile sous le capot de protection de la turbopompe ASG, due à la défaillance d’un joint d’étanchéité.  Cette défaillance a pour origine une "non-qualité de maintenance" lors du remontage du joint, le 14 juillet 2019, après la maintenance de la turbopompe. Comme cet équipement n'était plus en mesure de jouer son rôle, EDF a du procéder à une baisse de la pression et de la température du circuit primaire. Le joint défectueux a été remplacé et un nouvel essai a été réalisé le 27 juillet 2019. Toutefois,pendant plus de 10 jours, entre le 14 et le 26 juillet 2018, le fonctionnement de la turbopompe était soit défectueux soit inopérant. Du grand art !

 

Ce n'est que le 29 juillet 2019, soit 15 jours après la défaillance et la mise en danger, que EDF a déclaré à l’Autorité de sûreté nucléaire cet "évènement significatif pour la sûreté". Cette détection tardive de l’indisponibilité de la turbopompe d’alimentation de secours en eau (ASG)  et de son état à conduit à placer cet incident nucléaire au niveau 1 de l’échelle INES.

Malgré ce bazar et ce peu de sérieux et rigueur, l’Autorité de sûreté nucléaire avait donné ce même 29 juillet 2019 son accord au redémarrage du réacteur n°4. Qui décide ? le "pseudo gendarme" contrôleur ou le contrôlé nucléariste ? On voit le résultat.

Et le 24 septembre dernier : bis-repetita, le réacteur nucléaire n°4 voit chuter subitement sa puissance de 975Mwh à 375Mwh. La filiale EDF de transport d'électricité signale "La durée de cette indisponibilité est susceptible d'être affectée par les résultats de diagnostics à venir et les réparations qui pourraient s'avérer nécessaires". Comme c'est joliment dit ! Puis, quand on aime on ne compte pas, ter-repetita : le 10 octobre à 09h10 chute à 760Mwh/h puis à zéro, RTE précise "La baisse peut prendre plusieurs heures" et prévoit la fin de l'arrêt pour le 13 octobre à 07:30. Si tout va bien et que le café-croissant est digéré. Quelques jours plus tard, le 26 octobre à 21h, c'est le réacteur nucléaire n°2 qui est à l'arrêt...

 

NB : Le réacteur n°1 de Cruas-Meysse ne va pas mieux. Lors d'une inspection menée par l'ASN le 21 octobre 2019 sur sa tour aéroréfrigérante, les inspecteurs ont constaté : "que l’organisation pour la gestion des déchets potentiellement pathogènes mise en œuvre par le CNPE de Cruas-Meysse présente des lacunes importantes, et ce à de nombreux niveaux. Les inspecteurs ont notamment relevé que : - la formation aux risques résultant de la dispersion de micro-organismes pathogènes des personnes chargées du suivi des évacuations des déchets potentiellement pathogènes (légionelles et amibes) est insuffisante ; - l’identification des déchets potentiellement pathogènes entreposés sur les deux aires d’entreposage ne permet pas de distinguer les déchets pathogènes des déchets sains ; - les dispositions d’organisation permettant de connaître le type et la quantité de déchets présents sur l’aire d’entreposage ne sont pas appliquées de façon satisfaisante ; - l’organisation mise en place ne permet d’identifier précisément les déchets devant être évacués et les déchets ayant été évacués ;  - la vérification des activités d’évacuation des déchets, confiées à une entreprise extérieure, n’est pas suffisante et la prise en compte des informations fournies par ladite entreprise insuffisante... Par ailleurs, le délai d’information de l’évènement significatif pour l’environnement n’est pas satisfaisant puisque la centrale nucléaire de Cruas-Meysse en a informé l’ASN quatre jours après sa détection.  " (INSSN-LYO-2019-0827). A noter que le 8 octobre 1,68 tonnes de déchets « Tr1 2019 packings » potentiellement pathogènes ont été évacués par erreur vers l’installation de traitement de déchets non dangereux.

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(1) Sur les réacteurs à eau pressurisée exploités par EDF, le circuit d’alimentation de secours des générateurs de vapeur (dénommé ASG) est utilisé en cas de défaillance de l’alimentation normale en eau des générateurs de vapeur. Il est également utilisé lors des phases de mise à l’arrêt et de démarrage du réacteur. Le circuit ASG est muni de deux motopompes et d’une turbopompe qui peut fonctionner en cas de perte des alimentations électriques des motopompes.

(source ASN du 30/07/2019)

 

 

 

 

 

 

 

https://www.sortirdunucleaire.org/France-Cruas-Les-outils-contamines-debordent-la

France : Cruas : Les outils contaminés débordent, la radioactivité jusqu’à 30 fois supérieure au maximum autorisé

6 novembre 2019

 

Depuis des mois EDF le savait mais n’a rien fait. À la centrale nucléaire de Cruas (Drôme), la zone de stockage des outils contaminés déborde : les quantités qui y sont entreposées dépassent largement le maximum autorisé. Sans qu’on ne sache toujours ce qu’il y a dedans. Et les niveaux de radioactivité de cette aire de stockage franchissent eux aussi les limites : les débits de dose en bordure du site sont très au dessus du maximal autorisé, jusqu’à 30 fois plus par endroits.

 

La situation perdure depuis mars 2019. Malgré plusieurs constats et signalements faits pas le personnel, il faudra plus de six mois pour qu’EDF en parle aux autorités. Ce n’est que le 22 octobre 2019 que l’exploitant nucléaire déclarera un évènement significatif pour l’environnement à l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN). Enfin informée, l’ASN a diligenté une inspection sur le site nucléaire le 28 octobre, et c’est par son rapport, publié le 5 novembre que l’information est communiquée au public. Aucune déclaration officielle de l’exploitant n’a été faite, ni avant l’inspection du 28 octobre, ni jusqu’à présent (au 6 novembre 2019). Et pourtant, les travailleurs et les riverains de la centrale de Cruas sont les premiers concernés : l’aire d’entreposage des outils contaminés (dite "aire AOC") est tellement mal gérée qu’elle génère une importante dissémination de radioactivité dans l’environnement.

Lorsqu’ils sont venus sur place, le 28 octobre, les inspecteurs de l’ASN ont constaté les faits suivants :

- environ 210 conteneurs d’outillages contaminés sont entreposés sur cette aire alors que le maximum autorisé est de 176 (soit 1/5ème de la capacité maximale autorisée en plus) ;

- des conteneurs sont mis en dehors des zones prévues et délimitées, notamment sur des voies de circulation ;

- certains conteneurs sont orientés perpendiculairement à la direction des vents dominants, alors que l’ASN impose de les orienter selon la direction des vents dominants ;

-  des conteneurs n’ont aucune identification, alors que sur chacun d’entre eux doit être précisé : son contenu détaillé, la date d’entrée du conteneur sur l’aire d’entreposage, la radioactivité mesurée au contact et à 1 mètre, et son potentiel calorifique ;

- un débit de dose pouvant atteindre 15 μSv/h sur les pourtours sud et ouest de la zone alors que le débit de dose maximal autorisé en limite de clôture est de 0,5 μSv/h (soit 30 fois le niveau maximum autorisé).

Et pourtant, la radioactivité de l’aire d’entreposage des outillages contaminés est contrôlée de manière quotidienne, hebdomadaire et mensuelle ! Chaque jour, un prestataire fait des mesures du débit de dose en limite de clôture de cette aire et affiche les résultats de ces mesures à l’entrée. Les inspecteurs de l’ASN ont vérifié les données recueillies la semaine du 16 au 20 septembre 2019 : des débits de dose supérieurs à 0,5 μSv/h ont été détectés en différents points situés en limite de clôture de l’aire d’entreposage. En cas de dépassement, pour limiter la dissémination de radioactivité dans l’environnement et pour que le personnel puisse s’équiper de protections adaptées, la zone doit être balisée et les conteneurs doivent être déplacés. Mais malgré les mesures avérant ce dépassement, EDF n’a rien fait.

Les inspecteurs ont également regardé le compte-rendu du prestataire qui a réalisé les vérifications pour la semaine 42 (14-19 octobre) : la mesure du débit de dose en périphérie de l’aire mettait de nouveau en exergue des débits supérieurs à 0,5 μSv/h, et non des moindres puisque les valeurs mesurées allaient jusqu’à 6 μSv/h par endroits. Mais là encore, EDF n’a rien fait.

Les contrôles mensuels ont montré qu’en juillet 2019, les débits de dose s’élevaient à 11 μSv/h. Ils sont montés jusqu’à 15 μSv/h au mois d’août 2019 (pour rappel, la limite maximal autorisée est fixée à 0,5 μSv/h). Mais pour autant, EDF n’a rien fait.

Des contrôles trimestriels sont aussi réalisés pour vérifier le contenu de la zone (nombre de conteneurs, agencement etc.) et les dispositifs de lutte contre l’incendie (puisque les conteneurs dégagent de la chaleur, le risque d’incendie est à prendre en compte). Les inspecteurs ont consulté les trois derniers comptes rendus des contrôles trimestriels réalisés par le CNPE de Cruas-Meysse qui sont datés du 25 mars, du 5 juillet et du 26 septembre 2019. Ces trois comptes rendus signalent les mêmes non-conformités à chaque contrôle : dépassement du nombre de conteneurs autorisé, absence d’affichage du débit de dose de chaque conteneur, impossibilité de contrôler la position et la stabilité de certains conteneurs. Là encore, les inspecteurs n’ont pu que constater l’inaction d’EDF : aucune action corrective n’a été mise en œuvre par l’exploitant.

Cerise sur le gâteau : alors que les modalités d’exploitation de l’aire d’entreposage des outillages contaminés sont strictement réglementées par des décisions de l’ASN (notamment la décision n° CODEP-LYO-2017-021767 du Président de l’ASN du 1er juin 2017), EDF a précisé le jour de l’inspection "qu’il n’avait pas conscience de ne pas respecter, depuis le mois de mars 2019, les modalités d’exploitation autorisées par l’ASN". L’autorité de contrôle se permettra de rappeler à EDF quelques règles de base concernant l’exploitation des installations nucléaires, définies par l’arrêté du 7 février 2012 (dit "arrêté INB"), comme par exemple le fait que « l’exploitant procède dans les plus brefs délais à l’examen de chaque écart [...] » et « l’exploitant s’assure, dans des délais adaptés aux enjeux, du traitement des écarts [...] ».

Petit épilogue, pour parfaire le tout : les inspecteurs ont voulu connaitre le contenu de 4 conteneurs identifiés le 15 octobre comme étant à l’origine du dépassement du débit de dose mesuré ce jour là. Sauf qu’il a été impossible de mettre la main sur les fiches d’identification des conteneurs le jour de l’inspection. Elles ont été transmises plus tard à l’ASN : certaines fiches étaient incomplètes et d’autres sont datées du 29 octobre 2019, le lendemain du jour de l’inspection...

Des contrôles réalisés pas toujours de manière exhaustive, des non-conformités identifiées qui ne donnent lieu à aucune action corrective, un inventaire de conteneurs radioactifs qui n’est pas à jour, des violations de la réglementation (dont l’exploitant se dit non conscient), plus de 6 mois à laisser courir une situation illégale générant des risques, une déclaration plus que tardive d’un évènement pourtant largement significatif pour l’environnement et les populations, une absence totale d’information du public... L’ASN dira dans son rapport d’inspection qu’elle "considère la situation très insatisfaisante". C’est le moins que l’on puisse dire à voir la manière dont la centrale de Cruas gère ses outils contaminés. D’autant plus quand on voit son absence totale de réaction face à une situation porteuse de dangers qu’elle a elle-même créée.

Consulter l’intégralité du rapport d’inspection du 28 octobre 2019 : https://www.sortirdunucleaire.org/IMG/pdf/inssn-lyo-2019-0828.pdf

 

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Tricastin

 

http://coordination-antinucleaire-sudest.net/2012/index.php?post/2019/09/12/La-centrale-atomique-du-Tricastin-%C3%A9pingl%C3%A9e-par-la-presse-nationale

 

La centrale atomique du Tricastin épinglée par la presse nationale pour ses accidents et ses mensonges

Par Rédaction le jeudi 12 septembre 2019, 14:20 - Tricastin

C'est à un véritable festival de défaillances et de dissimulations que se livre la centrale atomique du Tricastin depuis des années. La presse nationale vient d'épingler , encore une fois, les atomistes pour leurs comportements et le bricolage permanent auquel ils s'adonnent. A tel point que l'Autorité de Sûreté Nucléaire, par nature très conciliante avec la nucléocratie, en vient à taper du poing sur la table. Revue de détail sur les atteintes répétées des atomistes contre la population et le territoire.

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RAS pour EDF et rares Informations pour ce 11 Novembre:

https://www.facebook.com/stopnucleaire2607.org/

1 h ·

 

Communiqué de presse STOP nucléaire 26-07 (collectif ADN)
"Après le séisme qui vient de toucher sérieusement la ville du Teil en Ardèche (en face de Montélimar à quelques kms de Cruas et du Tricastin), les médias s’interrogent naturellement sur l’état et la sécurité des centrales nucléaires de la région.

Quelques rappels :

1) Le Teil est situé à vol d’oiseaux à 15km des quatre réacteurs fonctionnant au MOX du Tricastin, à 15km des quatre réacteurs de la centrale de Cruas et à 100 km des deux réacteurs de la centrale de Saint-Alban.

Ces dix réacteurs ont été construit sur la base d’un séisme d’une magnitude de 4,7 sur l’échelle de Richter dont l’épicentre se situait à Châteauneuf-du-Rhône (Drôme) avec une majoration de sécurité de magnitude 5,2 qui a été retenu par l’Autorité de Sûreté du Nucléaire.

En 2017 lors d’une rencontre avec la préfet de la Drôme, Stop nucléaire 26-07 avait alerté les autorités sur les précédents tremblements de terre dans la région supérieurs aux 5,2 de sécurité de l’ASN et nous nous étonnions qu’ils n’aient pas été retenus comme séismes de référence.

Le séisme de 1909 appelé séisme de Lambesc (120 km de Tricastin), de magnitude 6,2 sur l'échelle de Richter : l'ampleur des dégâts matériels fut considérable puisque 3 000 constructions furent endommagées.

Le séisme de Clansayes en juin 1772 (à 14km de Tricastin) épicentre d’un tremblement de terre qui dura jusqu’en février 1773.

2) Il n’y a pas que les bâtiments des centrales qui peuvent être atteints par un séisme et mettre en danger le fonctionnement des réacteurs. Les ruptures de barrages en amont (ils sont au moins 8), les ruptures de digues des canaux peuvent avoir pour conséquence des inondations des installations comme cela s’est produit à Fukushima.

EDF ne peut donc, décemment, se contenter du message rassurant de ces dernières heures « aucune incidence n'est à craindre, ni sur la production d'électricité ni sur la sûreté des installations des centrales du Tricastin et de Cruas ».

L’électricien doit nous expliquer pourquoi à leur conception ces dix réacteurs on été sous-évalués.

L’ASN et l’IRSN doivent dès aujourd’hui se pencher sur les travaux nécessaires à la prise en compte du séisme du 11 novembre à midi et mettre à l’arrêt ces installations en attente de leur diagnostique, et de la certitude qu’il n’y aura aucune réplique dans les jours à venir."

Stop Nucléaire 26/07 (collectif National Arrêt du Nucléaire)

 

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https://www.ledauphine.com/france-monde/2019/11/11/seisme-la-peur-d-un-fukushima-a-la-centrale-du-tricastin?fbclid=IwAR3iu4HJ-etlUPcKkVObERtZGH6phegX96GTCtRLAUgcYz2AjCinNZJdoxc

 

NUCLEAIRE Séisme : la peur d’un Fukushima à la centrale du Tricastin

Le principal danger sismique qui menace la centrale du Tricastin n'est pas lié à une fragilité des installations nucléaires mais à un risque d'inondation comme à Fukushima. Un séisme pourrait provoquer la rupture d'une digue sur le canal de dérivation du Rhône. Photo Le Dauphiné Libéré/Stéphane MARC

 

11.11.2019

 

En 2017, les quatre réacteurs de la centrale nucléaire du Tricastin ont été arrêtés pendant trois mois à cause du risque de rupture d’une digue en cas de fort séisme. Celui de ce lundi était plus puissant que le séisme majoré de sûreté.

 

Le 27 septembre 2017, l’ASN (Autorité de sûreté nucléaire) avait ordonné à EDF d'arrêter provisoirement la centrale nucléaire du Tricastin en raison d’un risque de rupture d’une portion de la digue du canal du Rhône en cas de séisme.

 

Les experts craignent en effet une inondation qui pourrait conduire à une fusion du combustible nucléaire des quatre réacteurs, tout en rendant très difficile la mise en œuvre des moyens de secours internes et externes.

 

EDF a réalisé en urgence des renforcements de la portion de la digue concernée pour assurer la résistance au séisme majoré de sécurité. L’ASN avait donné son accord au redémarrage des réacteurs en décembre 2017.

Photo Les travaux de renforcement de la digue du canal Donzère-Mondragon en 2017.

Le 25 juin dernier, l’ASN a de nouveau demandé un renforcement complémentaire de la digue du canal de Donzère-Mondragon et une surveillance accrue. EDF doit effectuer des travaux au plus tard fin 2022. Le risque d'inondation après un tremblement de terre reste donc la principale fragilité de la centrale, dont les installations sont conçues pour résister à un séisme très important.

 

Un séisme historique de magnitude 4,7

Le séisme majoré de sécurité (SMS) a été recalculé après la catastrophe de Fukushima au Japon. Il est supérieur au séisme maximal historiquement vraisemblable qui est censé se produire tous les 1000 ans en moyenne.

Il se base sur le tremblement de terre le plus intense de mémoire d’homme jamais recensé dans la région. Celui-ci s’est produit le 8 août 1873 avec une magnitude de 4,7 sur l’échelle de Richter. L’épicentre se situait à Châteauneuf-du-Rhône (Drôme) à 13 kilomètres de la centrale nucléaire du Tricastin.

Le tremblement de terre de magnitude 5,4 qui s’est produit ce lundi était donc plus puissant que le séisme majoré de sécurité de magnitude 5,2 qui a été retenu par l’Autorité de sûreté du nucléaire. Son épicentre se trouvait à 26 kilomètres de la centrale du Tricastin et à 23 kilomètres de la centrale de Cruas.

"Aucun dégât n’a été recensé sur l’ensemble des installations nucléaires du Tricastin", a indiqué la préfecture de la Drôme dans un communiqué.

Par Luc CHAILLOT | Publié le 11/11/2019 à 13:58

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https://www.estrepublicain.fr/france-monde/2019/11/11/vallee-du-rhone-des-secousses-ressenties-dans-plusieurs-villes

GEOLOGIE Séisme de magnitude 5,4 en Ardèche : quatre blessés et des dégâts

Des secousses ont été ressenties dans plusieurs villes, comme à Lyon ou encore à Nîmes en passant par Grenoble. Quatre personnes ont été blessées dont une grièvement.

  • Le 11/11/2019 à 18:25

    Un fort séisme est survenu ce lundi, peu avant midi, en Ardèche.

Il a blessé quatre personnes, dont l'une grièvement.

Il a été ressenti principalement dans la Drôme et l’Ardèche, notamment à Montélimar où une personne a été grièvement blessée dans la chute d’un échafaudage, selon la préfecture de la Drôme.

Néanmoins, il a aussi été ressenti à Lyon, mais aussi à Grenoble.

Le séisme a été mesuré à une magnitude 5,4 sur l’échelle de Richter.

"Mon bâtiment a été cassé à l’intérieur, à l’extérieur, il est fissuré de partout», a notamment témoigné Brahim, habitant du quartier des Sablons, au Teil.

Des témoins ont indiqué que l’église du quartier de Mélas avait aussi été partiellement détruite.

Selon un bilan de la sécurité civile, une cinquantaine de bâtiments présentent des fissures dans la zone, et un bâtiment désaffecté s’est effondré en Ardèche.

Deux immeubles ont été évacués à Montélimar, rapportent nos confrères du Dauphiné Libéré

 

Sites nucléaires : "Aucun dommage apparent"

Le séisme qui a frappé la vallée du Rhône lundi matin n’a provoqué «aucun dommage apparent» aux sites nucléaires de la région, a fait savoir l'Agence de sûreté nucléaire.

Mais EDF doit encore calculer l’impact exact du tremblement de terre.

Le séisme, de magnitude 5,4 sur l’échelle de Richter, a surtout frappé Le Teil (Ardèche), à une dizaine de kilomètres de la centrale nucléaire de Cruas (Ardèche) et à une trentaine de kilomètre du site du Tricastin (Drôme), qui regroupe notamment une centrale nucléaire et des usines d’Orano (ex-Areva) de traitement du combustible nucléaire.

 

"J’ai senti mes jambes trembler, j’avais l’impression que j’allais tomber, les jambes en coton, je me suis assise et j’ai compris qu’il y avait eu un tremblement de terre", a témoigné Nathalie Lefèvre, habitante de Vallon Pont d’Arc, dans l’Ardèche.

"Le chien a aboyé avant la secousse, a notamment témoigné Didier Lévy, qui habite un château du XVe siècle à Lamotte-du-Rhône (Vaucluse). C’est la première fois que je vis ça, j’ai ressenti la secousse alors que nos murs font un mètre d’épaisseur".

Plusieurs minutes après la secousse, "les lustres bougeaient toujours", a-t-il assuré.

 

 

 

 

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