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Sous-Capitaine Jojo AdOC
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  • Comment devient-on opposant au système, c'est très simple, il suffit d'ouvrir les yeux. C'est juste un oxymore: "Écrire est une arme pacifique qui fonctionne correctement" On dit aussi objecteur de croissance, braves français n'ayez point peur de descend
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Sous-Capitaine Jojo AdOC
16 avril 2010

68.publiéFévrierOct2010.laretraiteà1000ans

La retraite à mille temps- La retraite a mis le temps- La retraite à mille ans, c'est beaucoup plus énervant


Reprenons donc, malgré le climat d'austérité que l'on veut nous imposer, le vocabulaire « aussi » s'est considérablement « enrichi » en peu de temps:

Conflit d'intérêt (mots bien lisses pour dire corruption), bouclier fiscal, abattement et exonérations, dépénalisation du droits des affaires, délit d'initié, parachute ou retraite doré, prime, surprime et subprime (« surprime d'hypothèque » , bonus, stock option, malversation en tout genre ont permis de grossir le groupe classique: trafic d'influence, détournement de fond, cumul de mandat, copinage, corruption, prévarication, rémunération abyssale, privilèges etc.. toutes ces rognures viennent s'enchevêtrer dans le désormais très classique concours de celui qui arrivera à mentir et/ou se contredire avec le plus d'aplomb.


La crapulerie n'a pas de limite, les ressources naturelles si.


Ces députés et sénateurs peuvent voter et abroger tant qu'ils veulent. Ils n'ont pas le même régime...Il suffit de leur demander leur salaires, privilèges etc et comment ont été financées leurs campagnes électorales et le tour est joué, sans ballotage...

Le peuple c'est la rue, la rue c'est le peuple, écoutons sa colère en attendant la proche et définitive pénurie de pétrole jamais anticipée.


Rappelons que la société et les entreprises ne sont pas quittes avec les esclaves consentants lorsqu'ils leur accordent un maigre salaire; les assurances maladie, et la retraite font aussi partie de cette tentative illusoire de remettre à niveau leur dignité. Alors que la plupart n'atteindront jamais 60ans et dans quel état vue l'état de catastrophe sanitaire et écologique actuelle. Mais c'est cette acceptation de leur exploitation que l'on doit annihiler. Sinon cela continuera...une retraite à 80 ans et pourquoi pas 100 ans... et puis: puisqu'ils nous font chanter, chantons maintenant:



la retraite à mille ans


sur un air du grand Jacques (la valse à mille temps)

Au premier temps de la crise

Toute seule tu jouis déjà

Au premier temps de la crise

Je suis seul et je t'aperçois


Et Bercy qui bats la mesure

Bercy qui mesure notre effroi

Et Bercy qui bats la mesure

Murmure, murmure tout bas


Une retraite à cent ans

Pour ceux qui ont le temps

Pour ceux qui ont le temps

De s'offrir des détours

Du côté des faubourgs

Comme c'est charmant


Une retraite à cent cinq ans

C'est beaucoup moins bandant

C'est beaucoup moins bandant

Mais tout aussi charmant

Qu'une retraite à cent ans

Une retraite à cent cinq ans


Une retraite à cent dix ans

C'est beaucoup plus troublant

C'est beaucoup plus troublant

Mais beaucoup plus navrant

Qu'une retraite à cent cinq ans

Une retraite à cent dix ans


Une retraite à cent quinze ans

Une retraite à cent quinze ans

A chaque gros balourd

Qui détruit ces vieux jours

Pour mourir en sortant


Une retraite à mille ans

Une retraite à mille ans

Une retraite à mille ans

De patienter vingt ans

Pour que tu crèves seulement

Avant d'avoir cent ans


Une retraite à mille ans

Une retraite à mille ans

Une retraite à mille ans

Offre seule aux manants

Trois cents trente-trois fois le temps

De bâtir un carcan


Au deuxième temps de la crise

On est vieux, tu es dans d' beaux draps

Au deuxième temps de la crise

Nous comptons tous nos cannes en bois


Et Paris qui fait la censure

Paris qui mesure notre effroi

Et Paris qui bats la mesure

Nous fredonne, fredonne déjà


Une retraite à cent ans

Pour ceux qui ont le temps

Pour ceux qui ont le temps

De s'offrir des détours

Du côté des faubourgs

Comme c'est charmant


Une retraite à cent cinq ans

C'est beaucoup moins bandant

C'est beaucoup moins bandant

Mais tout aussi charmant

Qu'une retraite à cent ans

Une retraite à cent cinq ans


Une retraite à cent dix ans

C'est beaucoup plus troublant

C'est beaucoup plus troublant

Mais beaucoup plus navrant

Qu'une retraite à cent cinq ans

Une retraite à cent dix ans


Une retraite à cent quinze ans

Une retraite à cent quinze ans

A chaque gros balourd

Qui détruit ces vieux jours

Pour mourir en sortant


Une retraite à mille ans

Une retraite à mille ans

Une retraite à mille ans

A toi d'opérer l' tournant


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