64.publié le 25Nov2009Maintenant.Mektoub
Maintenant - Maktoub
Il faut maintenant bien leur montrer et de façon répétitive ce qu'ils ne veulent pas voir.
Il ne s'agit pas de conquérir l'Everest avec ou sans oxygène, il s'agit de ramasser ses ordures lorsqu'on redescend; « Conquérants de l'inutile » Car il faut toujours redescendre...
Monsieur,
En réponse à votre demande, nous vous informons que notre département n'a pas d'objection à formuler à l'encontre de votre projet pour autant que vous ne portiez pas atteinte à l'ordre public et que vous respectiez les dispositions de la loi sur la circulation routière relatives aux piétons.
Veuillez agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.
Secrétaire adjoint DI
E-mail : etat.ge.ch
-----Message d'origine-----
De : Jeanyves PEILLARD
Envoyé : lundi, 16. novembre 2009 16:10
À : (DI)
Objet : demande d'autorisation
Jean-Yves PEILLARD
Quincy, le 16 Novembre 2009
à
République et Canton de Genève
Département des Institutions
Secrétariat générale
rue de l'Hotel de Ville 14
1204 GENEVE
Objet: Demande autorisation de traversée de la ville
Monsieur,
Je demande par la présente à traverser la ville de Genève avec un fût de
200 litres (vide) sur le dos.
J'ai déjà utilisé ce bidon cet été devant l'ONU place des Nations et à
l'entrée ONU-Croix rouge, Avenue de la Paix où des policiers m'avaient
simplement demandé mes papiers.
Étant seul, je circulerai comme un simple piéton.
La date serait un jour ouvré à partir du 23 Novembre 2009.
Le trajet serait au départ devant le Cern Meyrin puis route de Meyrin,
tourner sur route de pré-bois Aéroport, puis direction Grand
Saconnex-route de Ferney-Centre Œcuménique- route Morillons, pose devant
OMS, puis descente sur avenue Appia puis sentier musée Croix Rouge pour
rejoindre avenue de la Paix, pose devant ONU, puis descente sur place
des Nations, pose Place des Nations, puis descente sur route
Montbrillant Gare Cornavin ou pose OMC, descente sur Pont du Mont Blanc, jusqu'à
Douane Moillesullaz. Après, c'est une autre histoire.
Ce bidon est particulièrement signalé et je m'appuie sur l'article
160C-E alinéa 5 de la Constitution Genevoise pour ne faire que passer
sans encombre dans la ville.
.
J'ai démissionné de mon travail (Skyguide aéroport de Genève) depuis le
30 septembre 2008 pour multiples raisons parmi lesquels une volonté
commune de faire entendre raison à la communauté internationale et aux
autorités nationales par le contact direct avec la population, par le
biais de diverses manifestations toutes pacifiques, mais qui n'ont pas
abouti, je compte retravailler un jour mais pas avant de mener ce projet
à bien. A moins que ce projet ne soit mon dernier travail.
Merci à monsieur le maire et aux genevois pour ces leçons d'histoire.
« ce que laîno... »
Recevez, Monsieur, l’expression de mes respectueuses salutations.
Jean-Yves Peillard
pièce jointe: Photo
Un peu d'histoire:
"Ainsi, dans le cas de Genève, dès le début des années 1970, la
mobilisation des sociétés de protection de la nature contre le projet de
centrale nucléaire à Verbois, localité située sur le Rhône en aval de la
Ville de Genève, et l'apparition de groupes antinucléaires, qui
constituèrent avec les premières une Coordination antinucléaire
cantonale, se traduisirent notamment par une initiative populaire
constitutionnelle dite "L'énergie, notre affaire" , par référence au
titre du livre de Denis de Rougemont (3), qui fut lancée en 1980 et
adoptée par le peuple genevois le 7 décembre 1986 à la majorité de
59,82% des suffrages (4). L'article 160 C, alinéa 5, de la Constitution
genevoise actuelle est issu de cette initiative. En voici le libellé:
"Les autorités cantonales s'opposent par tous les moyens juridiques et
politiques à leur disposition à l'installation de centrales nucléaires,
de dépôts de déchets hautement et moyennement radioactifs et d'usines de
retraitement sur le territoire du Canton et au voisinage de celui-ci..."
L'une des caractéristiques de l'initiative populaire est qu'elle
provoque un large débat public entre ses partisans et ses adversaires,
débat finalement tranché par le Souverain en votation populaire, de
sorte que l'opinion publique se trouve nécessairement beaucoup plus au
fait des avantages et des inconvénients d'une question controversée,
dans l'espèce l'électronucléaire dans ses différentes composantes, que
ce n’est le cas dans une démocratie représentative.
Le débat public n'eut pas seulement lieu à Genève mais aussi à Bâle (5),
où le projet de centrale nucléaire à Kaiseraugst joua un rôle analogue à
celui que le projet de Verbois tint à Genève. Ainsi deux initiatives
populaires furent lancées en 1975 qui imposèrent respectivement en 1977
et 1978 au gouvernement de Bâle-Ville et de Bâle-Campagne de lutter
contre les centrales nucléaires. Avant 1980, la constitution ou la
législation de plusieurs autres cantons dont ceux de Zurich,
Schaffhouse, Neuchâtel et Glaris subirent ensuite des modifications
d'initiatives populaires élargissant les droits populaires en matière
nucléaire(6). En 1981, le Canton de Vaud a modifié deux articles de sa
constitution dans le même sens et, depuis lors, le demi-canton de
Nidwald a fait de même.
Au niveau fédéral, les coordinations antinucléaires cantonales
constituèrent dès 1973 une Coordination antinucléaire nationale.
Celle-ci déposa plusieurs initiatives populaires, qui, si même elles
n'aboutirent pas toutes à une révision constitutionnelle, provoquèrent
l'affrontement d'experts et de contre-experts ainsi qu'un débat public
récurrent sur l'électronucléaire. Dans la France voisine, il en va tout
autrement à la faveur du désintérêt du Parlement français et de la
puissance du Commissariat à l'énergie atomique (CEA) et d'Electricité de
France (EDF), véritables Etats dans l'Etat, comme le reconnaissent de
nombreuses études de sociologie politique. »
pris sur le lien :
http://www.unige.ch/sebes/textes/1995/95tap_IR.html
le 20 Novembre.2009, un algérien a offert un repas complet à un vigie devant l'OMS, il a mis son poing sur son cœur, c'est surement un geste de croyance et d'hospitalité et savoir vivre musulman, il faut que là bas aussi tout le monde sache, tous.
Cela ma fait penser que le mot maktoub vu dans un de ces bouquins
de l'arabe signifie littéralement "ce qui est écrit"
et au hasard d'un moteur de recherche on lit sur un forum plus de précisions:
« Maktoub? C'est le destin, c'est écrit, dès ta venue au monde. Tout le bien, le mal que tu auras a faire ta vie durant le Maktoub te précédera, te suivra. nul ne peut lui échapper à son maktoub.
En bref: c'est fatal!
Mais rien ne t'empêche d'agir toujours par le bien pour éloigner le mal. »
Dans un autre bouquin, c'est Anders qui commence son ouvrage « La menace nucléaire » par rappeler une vieille histoire; celle d'un certain Noé, on y apprend qu'il a usé de « comédie » pour se faire entendre. Le premier lanceur d'alerte...
Ces histoires sont restées dans la mémoire collective depuis des siècles; ils contiennent un enseignement et on ne veut pas voir, parce que c'est trop simple.
Seul parce qu'il n'y a pas de risque de se faire arrêter pour « trouble à l'ordre public » ou autres prétextes. Pas de papier, pas de formalité, n'importe quand, n'importe où, de façon répétitive, en jouant « la comédie » sûr que certains riront jaune. De Noé à Mouna il n'y a qu'un pas. Diogène est pas mal non plus. Et puis on est jamais seul.
Maintenant- Maktoub; c'est écrit dans tous les sens du terme.
Il y a trop de déviances, de stratagèmes, trop de sur-information, qui font perdre de vue l'essentiel.
C'est maintenant, toutes les luttes doivent converger .
L'échéance c'est la cécité et il faut voir cela et je veux que les personnes à qui je pense le voient aussi.
Maktoub
Arvi Pa