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Sous-Capitaine Jojo AdOC
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Sous-Capitaine Jojo AdOC
  • Comment devient-on opposant au système, c'est très simple, il suffit d'ouvrir les yeux. C'est juste un oxymore: "Écrire est une arme pacifique qui fonctionne correctement" On dit aussi objecteur de croissance, braves français n'ayez point peur de descend
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Sous-Capitaine Jojo AdOC
5 février 2010

61.publié le 30octobre 2009.Rougetomate

Rouge comme une Tomate

Bonjour,

je m'appelle Spartagus,

Ce nom est un petit clin d'œil à un groupe célèbre qui a essaimé du côté de chez Giono, « que cela dure toujours » dans la langue du pays et qu'elle est belle.

« combattant du vivant » est l'attribut que m'a donné le jardinier poète du Lubéron et « faucheur de cœur » donné par la Dame de Haute Savoie Amis de la Terre notre mère. « Le vaillant » donné par une autre dame de Savoie vigie du Dharma.

Ces trois là font parti de la cohorte des citoyens sensibles qui sont amenés à disparaître si rien n'est fait pour inverser la tendance suicidaire actuelle.   

Les personnes sensibles, ce sont eux qui font l'humanité; l'essentiel des progrès humains, l'avancée dans le champs infini des connaissances, l'art, les sciences mais surtout les relations humaines; le développement humain en général ne seraient pas ce qu'ils sont sans ces êtres vivants « à fleur de peau » secouant leur imagination à tout instant. Sans eux, pas d'humanité, c'est le retour à l'animalité, pire, la barbarie. Alors que tout doit être fait pour préserver la sensibilité chez l'homme, cette nécessité n'a jamais été aussi vitale que maintenant.

Des imbéciles inconscients nous promettent l'avènement de nouveaux blonds au yeux bleus; résistants à la pollution chimique, radioactive, électromagnétique, etc supportant les nanoparticules et autres foutaises scientistes. Bref quelque chose d'aussi abjecte que leur suffisance et d'aussi vide que ce qui leur sert de cerveau.

Comment faire de manière non violente si ce n'est pénétrer dans cette « société du spectacle » afin de faire sa part pour renverser l'abrutissement généralisé.

Accrocher la vue pour déclencher l'échange, la réflexion. Trouver des personnages porteurs. Le personnage de Spartagus ne commande pas les esclaves à se révolter, ce n'est qu'un saltimbanque, il ne les invite qu'à se regarder en face, voir ce qu'ils sont devenu, puis se lever et changer leur condition d'esclave consentant en homme libre.

Ne craignant pas le ridicule, et qu'importe de passer pour fou ou mythomane, d'autres sobriquets pourraient venir:

Don Quichotte d'Avranches luttant avec des éoliennes contre des EPR

Chevalier Paillard sans beurre et rien dans les poches

Chevalier Du Destin défenseur de la veuve et de l'orphelin
Le Servan d'Armance, gardien des semences

Sous-Capitaine AdOC...

Changer de nom régulièrement pour placer les mêmes mots partout et pour ne pas se faire censurer par « les adversaires du silence », même sur internet où l'expression est libre, les administrateurs du web, serveurs ou censeurs ne sont pas nécessairement vaillants. Partout où l'on peut comme on sème des graines, graines de diversité, graines de liberté, prenez-en de la graine. Il y a quelque chose qui gronde, il faut le canaliser. Une graine qui éclate transperce le bitume, les murailles. Spartagus utilise volontiers les mots même chiffonnés, l'humour, la dérision et certains « délirium très minces » et un zeste de diffamation pour accrocher aux plus grand nombre une nécessité urgente: une prise de conscience générale sur l'écologie de la vie et la justice sociale dans les actes. Depuis 2007, summum de la prise de pouvoir du spectacle et de la démagogie, j'ai privilégié les blogs collectifs aux blogs personnels par principe car ils sont plus ouverts et constructifs, enrichissants etc. Mais ceux que l'on appelle les « admin » peuvent parfois trop se poser en juge et c'est déjà une preuve de pouvoir, exercée sur un homme qui se veut «  libre ».

On doit regarder l'essentiel, et avancer pas à pas selon quelques mots clef des grands acteurs de l'expérience humaine, par exemple celle de Louise Michel: «  le pouvoir corrompt, c'est pour cela que je suis anarchiste »

Le blog personnel est portant perçu nombriliste, narcissique, orgueilleux ou vaniteux et conforme à notre « formatage culturel » à l'individualisme, au productivisme qui date depuis plusieurs années, mais ce n'est pas qu'un repli sur soi, ce peut-être un livre de bord ouvert, une réflexion mise à jour, un peu de recul pour justifier nos actes. On ne peut écrire et parler plus que l'on n'agit, sinon on perd toute crédibilité. Et la force d'un collectif repose essentiellement sur le fait qu'il est composé de plusieurs individualités, de diversité.

Puisque que nous avons énormément de mal à nous faire entendre, à nous faire médiatiser . Il suffit tout simplement de fabriquer ces héros de toutes pièces, qui seront à même dessein puisqu'ils sont issus de la société civile. Personne ne doit renier d'où il vient. Il s'agit de battre « nos adversaires » sur leur propre terrain; celui de l'individualisme et du culte de la personnalité. C'est tellement facile de nos jours où on a laissé la technique, la science dépasser l'éthique. L'argent, la machine devant l'homme, devant même la nature. Où on a laissé le virtuel dépasser l'imaginaire, La vitesse devant la lenteur, le superficiel devant la convivialité etc

Moi, Moi-je, moi je, c'est moi même , mon nombril, personnellement tout seul, le plus fort, le plus beau, le plus intelligent, le plus superlatif, un homme, un vrai, un pur, un tatoué, excusez moi du peu mais j'exagère à peine c'est ce que l'on voit tous les jours dans les médias. Il faut rappeler que le héros est ce qu'en dit Hannah Arendt dans « Condition de l'homme moderne » d'après les Grecs: «  Le héros que dévoile l'histoire n'a pas besoin de qualités héroïques; le mot héros à l'origine c'est à dire dans Homère n'était qu'un nom donné à chacun des hommes libres qui avaient pris part à l'épopée troyenne et de qui l'on pouvait conter une histoire. L'idée de courage etc, se trouve déjà en fait dans le consentement à agir et à parler, à s'insérer dans le monde et commencer une histoire à soi» ou page 217:« en d'autre terme cette société n'est plus « humaine » qu'en apparence »

1ere étape de fabrication:

Le cerveau (une pièce maîtresse)

Mais il faut lire et préférant de loin les activités de plein air et la camaraderie plutôt que s'enfermer à lire, il faut bien trouver une tactique pour faire concis, regarder l'essentiel, des phrases courtes à lire; des dictons, des citations, allez au devant des écrits de ceux qui se sont illustrés par leur action pour le « développement humain », des hommes et des femmes de bonne volonté, des résistants, des philosophes. Ces derniers ne sont pas tous aptes à s'adresser au commun des mortels (est-ce par suffisance?), il faut quelquefois passer par des « pré-digestions » d'autres auteurs plus « didactiques ».

C'est à cause de mauvais résultats en français (bulle, claquot, camembert, comment dit-on maintenant?) que je fus conduit en passage obligé dans la maison de la presse de Brienne. __« bon cela suffit maintenant, on est prêt à t'acheter quelques livres de ton choix mais tu dois absolument lire si tu veux progresser en français » __ « Bon bon d'accord. »

(L'hiver avec ceux du collège nous allions à la rencontre de ceux de l'école militaire, les collégiens d'autres villes environnantes venaient aussi avec chacun leur chef de bande; Gaston de Bar sur Aube, Charles de Colombey et Danton d'Arcis. S'ensuivait une grande bataille de boules de neige, mais c'était toujours l'école militaire qui logiquement nous mettait la pâtée, leur meneur, un petit corse teigneux était redoutable pour cela.

Depuis, à Brienne le Château, il y a une dizaine de Bonaparte, trois reines d'Angleterre et une quinzaine de Charles De Gaulle; c'est devenu un hôpital psychiatrique ...Hum)

Les seuls auteurs que je connaissais alors étaient ceux que nous avions étudié au collège.

Et il n'y avait que deux livres qui avaient marqué toute mon attention au point que je commençai ici de lire une bonne parti de leur œuvre. Ces deux livres s'appelaient « Le Lion » et « La Condition Humaine »

Ensuite mes choix de lecture se sont fait sur les affinités de ces personnages, des rencontres et des actions diverses, ou sur les ondes radio ou autres média, des expositions temporaires aux musées Dauphinois, résistance etc, l'attrait des titres et autres choses subjectives, le hasard de la vie mais y a-t-il un hasard? Dans ces lectures il y avait d'autres sources qui invitaient à les lire aussi et ainsi de suite comme un fil directeur. Le destin qui fait que chaque homme est unique mais reste un maillon d'une chaîne qui n'est pas qu'humaine mais vivante.

Cf : « Le désabrutissement »

Prendre quelques notes:

Simone Weil avait écrit dans « mémoire sur Descartes »: «  n'importe quel être humain, même si ses facultés naturelles sont presque nulles, pénètre dans ce royaume de la vérité réservé au génie, si seulement il désire la vérité et fait perpétuellement un effort d'attention pour l'atteindre »

Dans « L'impasse citoyenniste » on lit: « Le mouvement d'accumulation et de production pour l'accumulation passe par dessus toute idée de « besoin » et donc également du besoin vital qu'est pour l'humanité la préservation de son environnement. Le capital ne suit que ses propres fins, il ne peut être un projet humain ».

Ou bien Jean Baudrillard écrit dans « Power inferno »: « Ce qui peut faire échec au système, ce ne sont pas des alternatives positives, ce sont des singularités...Elles font échec à toute pensée unique et dominante, mais elles ne sont pas une contre pensée unique – elles inventent leur jeu et leurs propres règles du jeu ».

Entrons donc dans cette société du spectacle comme un cheval de Troie, interpellons directement, physiquement les responsables et conjuguons la parole à l'action.

Car nous sommes vraiment dans cette « marque des offenses » dont reparle Hannah Arendt dans « condition de l'homme moderne » : « que l'on nomme depuis Kant « radicalement mauvaise » à savoir: « des hommes incapables de pardonner ce qu'ils ne peuvent punir et incapables de punir ce qui se révèle impardonnable »

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