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Sous-Capitaine Jojo AdOC
27 avril 2019

Tchernobyl 33ans le pire est "avenir"

à Libération la parole se libère-t-elle sur le nucléaire?
 

Avec le temps les propos de journalistes diffèrent ; après les articles de Sylvestre Huet en 2013 qui n’a jamais répondu au droit de réponse d’IWHO :

PDF - 397 ko
Collectif IWHO à S.Huet

Pour Tchernobyl une version plus correcte des conséquences sanitaires semble s’établir avec l’article de Coralie Schaub :

 

https://www.liberation.fr/planete/2019/04/26/catastrophe-de-tchernobyl-nous-devons-demander-a-en-savoir-plus_1723340

 

Catastrophe de Tchernobyl : «Nous devons demander à en savoir plus»

Par Coralie Schaub 26.04.2019

 

33 ans après l'accident nucléaire, l'historienne américaine Kate Brown publie un livre dans lequel elle montre que les conséquences de l'explosion restent encore largement méconnues, accusant les autorités soviétiques et internationales d'avoir sciemment minimisé les dégâts.

 

Le 26 avril 1986 survenait la plus grosse catastrophe nucléaire du XXe siècle à Tchernobyl, en Ukraine. C’était il y a 33 ans. Mais les conséquences réelles du désastre restent largement méconnues et sous-estimées. C’est ce qu’expose l’historienne américaine Kate Brown, professeure au Massachusetts Institute of Technology (MIT), dans un ouvrage qui vient de paraître aux Etats-Unis et au Royaume-Uni (Manual for Survival : A Chernobyl Guide to the Future, Norton).

L’auteure, russophone et familière de la région, a été la première à ouvrir les archives médicales du KGB en Ukraine, en Biélorussie et en Russie. Les années suivant l’accident, les médecins locaux faisaient état d’une forte hausse de cancers ou de malformations congénitales, ce qui a été minimisé par les autorités soviétiques et internationales. Il s’agissait surtout, estime l’auteure, d’occulter les effets des radiations chroniques à faibles doses, afin de détourner l’attention de l’impact possible des essais nucléaires sur les populations.

Qu’avez-vous découvert en vous plongeant dans les archives médicales ?

Officiellement, selon l’ONU, la catastrophe n’aurait fait que 33 à 55 morts, et provoqué 600 cancers infantiles. Le pire accident nucléaire de l’histoire n’aurait pas eu de conséquences si graves que cela. Beaucoup de gens soupçonnaient que c’était largement sous-évalué. En 2014, j’ai commencé à éplucher les très nombreux rapports des médecins locaux, uniquement transmis aux responsables médicaux du KGB et restés secrets. J’ai trouvé une énorme collection, en ukrainien et en russe, sur les «conséquences médicales du désastre de Tchernobyl». J’ai été choquée par l’ampleur des dégâts sanitaires, par leur visibilité aux yeux de tous. L’été 1986, les registres notent une forte hausse des complications à la naissance, des bébés nés avec des malformations, ou qui meurent dans le mois. Les gens se plaignent de maux de gorge, de problèmes respiratoires et gastro-intestinaux, à force de respirer des poussières radioactives et d’avaler des aliments contaminés. Avant l’accident, 80 % à 90 % des enfants étaient répertoriés comme étant «en bonne santé» ; après, en 1987 et 1988, seuls 10 à 20 % le sont. Le nombre de cancers explose environ 18 mois après l’accident, des leucémies, des cancers de la thyroïde chez les enfants. C’est une maladie très rare, qui touche normalement un enfant sur un million, mais en 1989, il y avait 30 cas en Biélorussie et 20 en Ukraine.

Combien de morts et de malades cet accident a-t-il provoqués, alors ? 

Je n’ai pas eu les moyens de compiler moi-même toutes les données de décès que j’ai trouvées, il y en avait tellement. Mais en Ukraine, 35 000 personnes ont reçu une aide car leur conjoint était décédé à cause de la radioactivité de Tchernobyl. Cela ne compte donc que les personnes qui étaient mariées. Certains scientifiques ukrainiens estiment plutôt à 150 000 les morts causées par l’accident ces 30 dernières années. Je n’ai pas pu trouver de chiffre pour la Biélorussie ou la Russie car les autorités n’ont jamais accepté les comptages, mais leur territoire a reçu bien plus de radioactivité que l’Ukraine, qui était l’endroit le plus «propre», avec seulement 20 % des retombées radioactives.

Cet impact sanitaire désastreux était-il connu des dirigeants soviétiques ? 

Oui, même si l’autocensure était la règle. Il s’agissait de rendre compte de bonnes nouvelles, donc à mesure que l’information remontait la chaîne du pouvoir, les données étaient «adaptées» (toujours minorées). Mais Moscou savait évidemment ce qui se passait. A environ 50 km de Tchernobyl, dans une ville pourtant relativement épargnée, les 300 ouvriers d’une usine textile ont reçu le statut de «liquidateurs», comme les pompiers qui avaient lutté contre le réacteur en feu. Je suis allée sur place, pour comprendre. Il y avait 50 000 têtes de bétail juste après l’accident dans la zone évacuée. Les animaux ont été tués mais la viande a été envoyée dans des usines de conditionnement, le cuir dans des tanneries, la laine à l’usine textile. Et ces femmes, dans l’usine, enlaçaient ces ballots de laine radioactive pour les transporter, c’était comme enlacer une machine à rayons X allumée, plusieurs fois par jour. Beaucoup sont mortes. Aucune n’est enregistrée dans les cas officiels.

Vous avez aussi consulté les archives de l’ONU…

Quand l’URSS s’est écroulée, la Russie a demandé l’aide de l’ONU pour gérer le désastre. Trois experts de l’OMS, après avoir passé moins de 10 jours sur place, ont conclu que tout allait bien, qu’on pouvait même tripler les taux de radioactivité admissibles. Personne n’a pris cela au sérieux. Moscou s’est donc tourné vers l’AIEA, qui a accepté d’envoyer environ 200 scientifiques, plus longuement. Ils ont conclu la même chose que l’OMS : «Il y a plus de maladies, mais ce ne peut être à cause de la radioactivité, car les doses sont trop faibles.» Par exemple, un scientifique américain a vérifié dans son propre labo que les 20 biopsies d’enfants ukrainiens cancéreux que les médecins soviétiques lui avaient données étaient bien des cancers. Mais il n’a pas inscrit ces cancers dans son rapport. Je lui ai demandé pourquoi. Il a d’abord assuré ne pas se souvenir de ces biopsies, mais j’ai trouvé un document de 1991 où il admet les avoir, alors il a fini par s’en souvenir. L’ONU a donc aidé les Soviétiques à minimiser les conséquences de l’accident.

Comment l’expliquez-vous ? 

Les grandes puissances nucléaires, la France, le Royaume-Uni, les Etats-Unis et l’URSS, devaient toutes faire face, à l’époque, à des contestations et des procès de victimes de leurs essais de bombes nucléaires. Le président Jacques Chirac n’a décidé qu’en 1995 d’arrêter ces essais, que la France avait menés en Algérie et en Polynésie et qui n’ont cessé qu’en 1998. Pour calmer l’inquiétude et la colère des populations et des soldats qui se plaignaient de divers symptômes et faisaient le lien avec Tchernobyl, les puissances nucléaires avaient un intérêt commun à avancer la rhétorique suivante : «Vous ne pouvez pas souffrir des irradiations, regardez à Tchernobyl, c’était le pire accident et il n’y a eu que 35 morts.» Il s’agissait de minimiser les effets d’une exposition chronique à la radioactivité, à des faibles doses, notamment via l’ingestion d’aliments contaminés.

Le KGB était divisé sur la question…

Le KGB avait accès aux données de terrain sur la radioactivité dans les sols, dans l’alimentation, etc. Un général du service de renseignement soviétique, un médecin qui dirigeait une clinique à Kiev et a suivi pendant 5 ans 2 000 personnes irradiées, a écrit en 1990 un rapport dans lequel il indiquait pouvoir prouver qu’une exposition de long terme à des faibles doses de radioactivité provoque de multiples pathologies dévastatrices pour la vie humaine. Il a recommandé que la zone d’exclusion soit étendue à 120 km autour de la centrale (au lieu de 30), ce qui aurait inclus Kiev. Un général du KGB, qui était supposé dire que tout allait bien ! Mais une autre branche du KGB, celle chargée de protéger les secrets de l’URSS, a fait disparaître les disques durs de plusieurs institutions médicales qui avaient mesuré la radioactivité dans les corps des victimes. On ne les a toujours pas retrouvées.

Vous avez découvert que le KGB a infiltré le bureau ukrainien de Greenpeace…

C’était la première ONG internationale à ouvrir un bureau en URSS, elle allait montrer au monde combien les populations touchées par l’accident étaient malades. Mais certains des recrutés travaillaient pour le KGB, dont le directeur du bureau. Il sabotait tout. Un camion qui devait sillonner la campagne pour mesurer les taux d’irradiation des gens n’a fait que 25 mesures en deux ans !

Quid des effets sur la biodiversité ? On entend souvent dire qu’elle est florissante à Tchernobyl…

Cette idée vient de deux papiers scientifiques basés sur l’installation de pièges photographiques destinés à compter la grande faune. Mais cela ne dit pas si les animaux sont en bonne santé, ni d’où ils viennent, car ils n’ont pas été capturés et étudiés. Les deux scientifiques que j’ai suivis sur le terrain travaillent, eux, sur les insectes, les oiseaux ou les souris, qui sont inféodés à leurs territoires. Dans les zones les plus radioactives, ils ne peuvent même pas capturer de souris, car il n’y en a pas. Il y a aussi très peu de pollinisateurs, donc très peu de fruits et d’animaux frugivores comme les oiseaux. La population d’oiseaux a chuté de 66 % dans ces zones, et ceux qui y vivent souffrent souvent de malformations. Les feuilles et arbres morts ne se décomposent pas, car il n’y a pas assez d’insectes et de microbes pour s’en charger.

Les impacts réels de Tchernobyl restent donc largement méconnus ?

Oui. Car hormis les quelque 500 études sur les cancers infantiles, il n’y a jamais eu d’étude sanitaire d’ampleur sur les autres impacts. Quelques chercheurs en font, avec de maigres moyens. Au nord de l’Ukraine, à 200 km de Tchernobyl, l’un a constaté un taux six fois plus élevé qu’ailleurs en Europe de bébés nés sans cerveau. On observe le même type de malformations autour du site de production de bombes nucléaires de Windscale (rebaptisé Sellafield), en Grande-Bretagne, victime d’un incendie en 1957. Le professeur Youri Bandajevsky, jeté en prison pendant 6 ans, a constaté, lui, un lien entre la contamination chronique des enfants et des altérations cardiaques.

Pourquoi ne sommes-nous pas plus curieux des effets sur la santé de cette catastrophe ? C’est LA question que vous posez dans votre livre…

Se contenter de ne voir dans Tchernobyl qu’un accident avec un début et une fin, c’est l’utiliser comme un balai pour écarter le vrai sujet : au nom de la paix, nos dirigeants ont fait exploser 2 000 bombes dans l’atmosphère pendant la guerre froide, qui ont émis 500 fois plus de radioactivité que Tchernobyl. Nous y avons tous été exposés, surtout dans l’hémisphère nord. Depuis 1950, on constate partout une envolée des taux de cancers, surtout chez les enfants, des malformations congénitales, une chute de moitié de la qualité du sperme… Voulons-nous savoir pourquoi ? Ou acceptons-nous un humain en moins bonne santé comme étant le nouveau standard ? A cause du nucléaire, des produits chimiques ? Non, nous devons demander à en savoir plus, et nous armer de données pour résister à ceux qui essaient de nous endormir avec des demi-vérités.

Coralie Schaub

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Voir aussi les publications sur www.independentwho.org

Catastrophe de Tchernobyl : Le pire est  "avenir"
Catastrophe de Tchernobyl : Le pire est  "avenir"

Ni à Tchernobyl ni à Fukushima la santé ne va

reçu de la coordination après manifestation devant le consulat de France :

... J’attire particulièrement votre attention sur le message artistique de Geoff Read, le mari de Mitsuko, des "réfugiés" de Fukushima vivant désormais en GB, et sur celui d’Odile, fait au nom de SET, qui étaient pas là pour nous rappeler que 33 ans après la catastrophe de Tchernobyl, et 8 ans après celle de Fukushima, les enfants aussi bien à Tchernobyl qu’à Fukushima continuent à souffrir de ces deux catastrophes nucléaires. Le travail de recueil de dessins de Geoff dont voici le site web https://strongchildrenjapan.blogspot.com/

fut un moment fort puisque cet artiste anglais qui vivait à Fukushima avec sa femme japonaise, Mitsuko et leur fils, a recueilli auprès d’une centaine enfants des dessins sur lesquels il a ajouté en guise de signature personnelle un portait de chacun d’eux : une manière très touchante de se lier à chacun des ces enfants et nous lier à eux. "...

Après lui, je vous invite à faire connaitre et circuler les témoignages touchants d'enfants confrontés à une catastrophe nucléaire que nous connaissions déjà concernant Tchernobyl mais qui nous arrivent désormais de Fukushima.


 

Situation sanitaire aux alentours de Tchernobyl, 33 ans après l’accident

Soignez les enfants de Tchernobyl (Contratom 26 avril 2019)

Bonjour aux fidèles et aux nouvelles recrues ! J’aimerais pouvoir vous présenter un rapport avec de bonnes nouvelles et un panorama encourageant de l’évolution de la santé des habitants des régions contaminées par l’accident . - La catastrophe dure C’est non hélas, la catastrophe continue ! :

Les enfants - 500 000 environ sur une population de 2 millions vivant dans les territoires contaminés -continuent à souffrir des problèmes dus à la présence de radioactivité tout autour d’eux : dans leur nourriture dont une bonne partie est produite sur place, dans l’air, dans la poussière des routes, dans l’eau, dans leurs maisons avec le bois de chauffage dont les cendres serviront d’engrais dans les potagers. C’est un circuit vicieux. Les dernières mesures effectuées par l’Institut indépendant que soutient notre association ont montré une forte montée de la radioactivité interne des enfants : la récolte de champignons et de fruits cueillis en forêts et mis en conserve pour l’hiver a été excellente l’année dernière. Le gibier est aussi contaminé.

-La radioactivité

Au bout de 33 ans, on pourrait espérer que la radioactivé aurait perdu de sa force destructrice-le cesium 137 a une demi-vie de 30 ans- mais il y a tant d’autres éléments à vie plus longue ! Les pathologies restent : insuffisance cardiaque, cataractes, diabète, insuffisance rénale, vieillissement précoce, retard mental … environ 80% des enfants ne sont pas en bonne santé. Et cela alors que depuis 14 ans les organisations internationales ont décidé que Tchernobyl est une affaire classée.

-Le génome

Plus triste encore : les malformations congénitales. On assiste à une augmentation constante des diplégies cérébrales infantiles – une maladie qui provoque un grave handicap moteur et cérébral. Dans certains villages du Belarus, le nombre d’enfants atteints correspond à des taux 10 à 15 fois supérieurs à celui enregistré en France et le nombre de cas ne cesse de croître. Il en est de même des malformations cardiaques congénitales qui touchent de plus en plus d’enfants dans tout le Belarus. Les femmes enceintes et leur fœtus sont très vulnérables. Plusieurs scientifiques indépendants font des recherches dans ce domaine qui touche non seulement l’ADN mais aussi l’épigénétique et la transmission de l’instabilité génomique.

-Comment aider ces populations ?

L’institut que nous soutenons va lancer une nouvelle campagne d’étude et d’information et faire des mesures systématiques du Césium et du Strontium dans le lait et dans le fromage. Le but est d’informer les femmes enceintes qui consomment par tradition beaucoup de lait pendant leur grossesse, pour qu’elles mangent de préférence du fromage car il est moins contaminé. En effet, le Césium n’est pas présent dans la crème, alors qu’il est très abondant dans le petit lait. Faudra-t-il que notre Institut trouve le financement pour leur donner des cures de pectine de pommes comme aux enfants les plus touchés, ce qui accélère l’élimination de la radioactivité interne ? Nous cherchons de l’aide pour cette cause.

Pour en savoir plus, rendez-vous l’année prochaine ? Merci de votre attention. plus d’infos sur http://enfants-tchernobyl-belarus.org/doku.php


 

voir accueil http://www.lesenfantsdetchernobyl.fr/

 

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https://aipri.blogspot.com/2019/04/tchernobyl-33-ans-apres-risque-toujours.html

 

 

vendredi 26 avril 2019

Tchernobyl 33 ans après risque toujours d'exploser.
33 ans après cette catastrophe indélébile de Tchernobyl, la radioactivité retombée résiduelle, dont au plus 25% se trouve dans la zone interdite, s’élève encore à 3,3 millions de Curie.  C’est là 0,10% de la radioactivité de l’excursion initiale, activité initiale qui a été ainsi divisée aujourd’hui par environ 987. D'après l'ICRP, cette radioactivité résiduelle essentiellement déposée en Europe détient encore un potentiel radiotoxique par inhalation de presque 33 milliards de Sievert (dont une fraction est remise en permanence en suspension par les feux de bois domestiques ou industriels et les immanquables incendies d’une biomasse partout marquée) et une radiotoxicité par ingestion de 683 millions de Sievert qui en partie remonte quotidiennement dans chaque assiette, y compris dans celles des négationnistes qui se régalent comme tous de ces « faibles doses » qui n’existent sur le papier que par la grâce de faux calculs.  

Si le magma présent dans la centrale de Tchernobyl ne risquait pas selon moi d’exploser ‘nucléairement’ au moment de l'accident, par contre, ce qui pourrait arriver maintenant c’est une explosion nucléaire tardive. Ceci proviendrait du fait que du plutonium du magma (le Pu fond à seulement 641 degrés C°) sédimente petit à petit dans le fond du magma actuel car il est pratiquement le plus lourd des métaux présents là et que se réunisse goutte à gouttes au fond du magma un volume liquide d’un seul tenant de seulement 6 kilos de Pu 239 (suffisant pour amorcer une explosion nucléaire) … ce qui représente un faible volume, car 1 litre de Pu 239 pèse 19,84 kilos et 6 kilos du Pu occupent un volume d’environ 0,330 litre seulement, soit moins de 1/3 de litre de Pu 239.



Ceci signifie que Tchernobyl pourrait maintenant exploser nucléairement si ces conditions plutonigènes se réunissent.



Maurice-Eugène ANDRE, ancien officer instructeur en protection nucléaire (NBCR) (ancien de la Belgian Air Force).

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Réponse de Vassili Nesterenko (Protocole 200, le 22.04.2005. Institut Belrad)

 

Je suis tout à fait d’accord avec Maurice André que la sédimentation du plutonium fondu sous le réacteur peut provoquer une explosion nucléaire des dizaines d’années après l’accident. Voilà pourquoi il est indispensable de vider le réacteur de Tchernobyl en ruines de tout le carburant nucléaire qui s’y trouve encore.


Salut, Vassili.

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https://aipri.blogspot.com/2011/01/expose-de-la-methode-des-faux-calculs.html

 

lundi 31 janvier 2011

Exposé de la méthode des faux calculs nucléaires produits par certains pour arriver à trouver des doses qui satisferont l’industrie nucléaire, mais produiront en finale une vraie hécatombe planétaire.

 

Par le président et le Vice-président de l’AIPRI, Maurice Eugène ANDRE et Paolo SCAMPA. (Texte rédigé en 2007 du vivant de MEA.)

 

L’énergie ionisante est une énergie mortifère. Elle est particulièrement létale lorsqu’elle est introduite dans le corps par des particules radioactives infinitésimales qui approchent de très près les cellules vivantes de notre organisme. (Effet de proximité.) Il suffira en effet qu’une seule et unique particule microscopique bombarde de manière chronique les tissus qui l’entourent pour provoquer, des années voire des décennies plus tard, le surgissement d’un cancer. Toutefois pour comprendre et prouver l’extrême danger constitué ces insolubles nanoparticules métalliques radioactives artificielles, en particulier de celles qui émettent des rayonnements Alpha comme le plutonium 239 ou l’uranium 238, encore faut-il correctement calculer la dose d’irradiation délivrée aux tissus environnants. Se tromper ici dans ce calcul en sous-estimant la dose pathogène délivrée c’est fourvoyer toute la recherche scientifique médicale et physique, c’est baisser artificiellement les seuils officiels de radio-protection des personnes et des populations, c’est autoriser la contamination atomique de l’air, de la terre et des eaux et c’est au bout du compte ni plus ni moins précipiter l’humanité entière dans le gouffre et dans la mort.

 

 

1 Qu’est-ce qu’un calcul de dose?

 

Calculer une dose d’irradiation ionisante ce n'est rien de plus que répartir correctement l’énergie radioactive délivrée dans la masse de chair qui l’a absorbée. C’est telle quantité d’énergie dissipée divisée par tel volume de chair qui l’a absorbée.

 

L’intensité de l’irradiation dépend étroitement du volume irradié. Plus le volume irradié grossit plus l’irradiation est faible, plus le volume diminue plus l’irradiation est intense. Pour estimer avec objectivité la dose reçue il est capital de préciser que ce volume irradié de chair est fonction du rayon de pénétration des rayons ionisants; rayon de pénétration parfaitement connu et forcément borné qui ne saurait irradier la chair qu’il n’atteint pas. Le volume de chair irradié ne saurait être pour autant beaucoup plus grand que le volume dessiné par la trajectoire du rayon. Tout comme un clou fait un trou dans le mur à la mesure de la longueur et de l’épaisseur du clou, une particule alpha irradie une masse de chair à la mesure du volume occupé par sa trajectoire dans la chair.

 

En bref, dans tout calcul de dose la détermination objective du volume «absorbant» est cruciale. Fausser ce diviseur serait en effet immédiatement fausser l’évaluation correcte de la dose. Le grossir de manière artificielle, pour ne pas dire frauduleuse, serait minorer la dose pathogène réellement reçue.


2 Quel volume utilise la physique nucléaire officielle? Utilise-t-elle le volume réellement irradié?

 

Non et l’exemple qui suivra cet exposé montrera une fraude gigantesque qui atteindra le milliard de fois l’augmentation de la zone réelle irradiée afin de diviser d’autant la dose réellement reçue.

 

Ce grossissement incommensurable des volumes irradiés avec la sous-estimation monstrueuse des doses pathogènes absorbées qui en découle, cette falsification systématique du réel physique est cependant la norme officielle et la pratique courante qui se joue depuis l’aube nucléaire sous les yeux ignorants, indifférents et arrogants des physiciens diplômés. Car le volume officiel considéré irradié est grossi un milliard de fois respectivement au volume réellement irradié. C’est pourtant ce monstre boursouflé qui régente notre radioprotection, qui réglemente les législations et les décisions de justices, qui, consentant la pollution radioactive de la biosphère et de la terre, porte à la mort collective les populations et les soldats.

 

Cette infernale inflation des volumes, cette criminelle minoration des doses reçues, correspond en tout et pour tout avec ce que Maurice Eugène André avait déjà souligné et dénoncé depuis longtemps avec ses travaux mathématiques sur «l’effet de proximité»1.

 

Mais jugez par vous même. Bien que l'on sache le rayonnement alpha physiquement borné à 50 micron dans les tissus2 et en mesure d'irradier à terme uniquement une sphère maximale de 100 micron de diamètre pesant 5,24E-7 gramme, (E-7 signifiant exposant-7) l’énergie d’une particule de plutonium 239 logée dans un poumon est absorbée, «selon nos savants officiels», par ce poumon entier de 570 grammes! Bref ne lui fait rien du tout puisque l’énergie radiative se trouve répartie dans un volume énorme3 et totalement falsifié ! Passez sur le tour inutilement compliqué pris là pour calculer le nombre de désintégrations en 2 ans émises par cette particule de plutonium, concentrez-vous sur la valeur du diviseur. C'est là que les faussaires interviennent et que les ignorants trébuchent. Car 570 grammes au lieu de 5,235983E-7 gramme c’est une différence abyssale. L'énergie y est là artificiellement distribuée dans un volume de chair qui est 1 milliard de fois plus grand qu'il ne peut physiquement l'être (570/5,235983E-7 = 1.088.620.730)…

 

Notre destin planétaire se joue pourtant là dans ce diviseur qui minore artificiellement de plusieurs centaines de millions de fois la dose réelle absorbée. C'est grâce à cette tromperie qu'on a répandu autant d'uranium 238 dans l'air sans réagir, c’est grâce à elle qu’on dénie la justice aux populations malades et aux soldats contaminés, c’est grâce à elle que l’on habite ici et là des zones interdites.

 

 

3 Conclusion

 

Ces calculs enflent ainsi à démesure les volumes4 afin de baisser d’autant les doses «effectivement» absorbées, afin de leur donner la rassurante innocuité apparente du millisievert et du millirad. On ne peut plus faussement, ces «calculs officiels» considèrent ionisés des vastes portions de chair pourtant intactes. Une si monumentale bévue (voulue) en «radio-protection» est d’une gravité extrême. Elle entraîne une perverse sous-estimation systématique des doses absorbées, elle atténue d’office les dangers et falsifie le seuil d’alarme. Elle n’est pour cela rien de moins qu’un crime passible de cour martiale. Car ce n’est pas là seulement se tromper dans les calculs mais aussi tromper ceux dont la vie dépend de ces calculs: les agents du nucléaire, les malades, les soldats, l’humanité entière. On ne badine pas impunément avec les calculs nucléaires.

 

Ces calculs officiels de «radio-protection» ne sont ainsi rien d’autre que les masques ignobles d’une «radio-agression» généralisée des personnes et des populations. Mais qu’importe aux «scientifiques» préposés si l’artifice de calcul est l’article de la mort de l’humanité. Qu’importe s’ils le taisent, voire le méconnaissent, pendant que «l’atome de la paix» contamine et tue. Un prix Nobel de la Paix des cimetières le couronne.

 

 

Mars 2007. Revu en Juillet 2008 (Adjonction de la note 4).


CI-DESSOUS TEXTE REFUTE PAR NOUS. ____________________________

The nuclear energy option, Plenum Presse, 1990, Bernard L. Cohen.

 

http://www.phyast.pitt.edu/~blc/book/chapter13.html

Radiation Dose to Lung from Plutonium and the Lung Cancer Risk


This calculation requires knowing (or accepting) some scientific definitions and may therefore not be understandable to many readers.


We calculate the dose to the lung from a trillionth of a pound of plutonium residing there for 2 years. The number of plutonium atoms is 10-12 lb x 450 g/lb x (6 x 1023 atoms/239 gm)= 1.1 x 1012 where 6 x 1023 is Avogadro's number and 239 is the atomic weight. Since half of the plutonium atoms will decay in 24,000 years (the half life), the fraction undergoing decay during the 2 years it spends in the lung is a little more than one in 24,000; actually it is 1/17,000. The number that decay is then (1.1 x 1012/17,000 =) 7 x 107. Each decay releases an energy of about (5 MeV x 1.6 x 10-13 joules/MeV =) 8 x 10-13 joules, so the total radiation energy deposited is (7 x 107 x 8 x 10-13 =) 5.6 x 10-5 joules. The weight of the average person's lung is 0.57 kg46; thus the energy deposited is (5.6 x 10-5 / 0.57 =) 1 x 10-4 joules/kg. The definition of a millirad is 1 x 10-5 joules of energy deposit per kg of tissue. The dose is therefore (1 x 10-4 / 1 x 10-5 =) 10 millirad. Since only 15% on what is inhaled spends this 2 years in the lung, 23 the exposure per trillionth of a pound inhaled is (10 x 0.15 =) 1.5 millirad. For alpha particles - the radiation emitted by plutonium - 1 millirad equals 20 millirem, so the dose to the lung is (1.5 x 20 =) 30 millirem per trillionth of a pound inhaled.

 

Estimates by BEIR, UNSCEAR, and ICRP give a risk of about 5 x 10–7 lung cancers per millirad of alpha particle exposure. The number of lung cancers per pound inhaled is therefore (1.5 x 1012 x 5 x 10-7 =) 8 x 105. Mays estimates 4 x 105 liver and bone cancers per pound inhaled, bringing the total effect to 1.2 million cancers of all types per pound inhaled.


46. International Commission on Radiological Protection (ICRP), Report of the Task Group on Reference Man, ICRP Publication 23 (Pergamon Press, New York, 1975).

 

 

Plutonium, poumons et effets de proximité, M.E. André, in ETUDES & EXPANSION, n° 276, 1978. Sur toile in http://users.skynet.be/mauriceandre/ sous le titre URANIUM et PLUTONIUM c’est pas du chocolat.

 

Hot” or radioactive particle in lung tissue”, photo by Del Tredici, Burdens of Proof byTim Connor, Energy Research Foundation, 1997. http://www.mindfully.org/Nucs/Hot-Particle-Lung-Tissue1997.htm

http://www.ccnr.org/alpha_in_lung_f.html

http://lowdose.tricity.wsu.edu/resources_pics/pages/003%20image_gif.htm

 

C’est comme soutenir qu’une grenade lancée dans une pièce remplie de monde ne produit aucun dégât puisque le quartier où l’explosion est advenue est toujours debout, intact.

 

On peut aussi citer une autre éminente référence bibliographique mais cette fois française, deux “experts” du CEA, où l'on lit stupéfaits par tant d'irrationalité et d'ignorance physique que “Étant donné le faible parcours des particules alpha dans les tissus, toute l’énergie qu’elles transportent est absorbée dans une sphère de 0,5 cm de rayon.” Ces éminents spécialistes font aller les particules alpha 100 fois plus loin qu'elles ne peuvent physiquement aller ! 0,5 cm au lieu des certifiés 0,005 cm ! On notera également que cette pataphysique sphère de chair irradiée de 1 cm de diamètre pèse 0,5235983 grammes: elle est un million de fois trop lourde à savoir que la dose d'irradiation est sous-évaluée d'autant. 0,5235983/5,235983E-7 = 1000000. Cf. J. Piechowski & Y. Chaptinel, Évaluation de la dose locale pour une blessure contaminée, Radioprotection, 2004, Vol. 39, n° 3, pages 355 à 366.

http://www.radioprotection.org/index.phpoption=article&access=standard&Itemid=129&url=/articles/radiopro/pdf/2004/03/Piechowski.pdf

 

http://209.85.135.104/search?q=cache:2bwrK_0nDrwJ:www.radioprotection.org/articles/radiopro/pdf/2004/03/Piechowski.pdf+%22Exemples+de+calcul+de+dose%22+gamma&hl=it&ct=clnk&cd=1&gl=it

 

 

http://aipri.blogspot.com/2010/10/le-calcul-de-lenergie-deposee-par-une.html

 

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