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  • Comment devient-on opposant au système, c'est très simple, il suffit d'ouvrir les yeux. C'est juste un oxymore: "Écrire est une arme pacifique qui fonctionne correctement" On dit aussi objecteur de croissance, braves français n'ayez point peur de descend
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30 novembre 2012

95.La corde de Fritz Wiessner

 

SauvonsLa_Montagne

Très grande

 

VENI VIDI et pas Vinci

NDDL comme un avion sans aile

La corde de Fritz Wiessner

 

l'Aéroport Jean-Jaures bat de l'aile

Faites-lui plaisir ; il souffre trop : achevez-le.

 

 

 

p28« Quand les libertés deviennent purement individuelles et juridiques, quand elles se réduisent à un jardin égoïstement clos, délimité de tous côtés par la loi et la police d’État, alors elles sont proches de leur fin »[...]

p62 « L'occident dont la fièvre a contaminé la terre, se caractérise par une tentative désespérée de maîtrise de l'espace temps. Mais comme l'homme ne peut vraiment sortir de sa planète et de sa peau, et qu'il n'a qu'une vie, il perd d'autant plus d'espace et de temps qu'il cherche à en gagner, les transformant en un bout de chagrin qui rétrécit de plus en plus vite »[...] « Les moyens de communication rapides tel le téléphone [ de nos jours internet, hum...], loin de nous donner du temps bourrent le nôtre , et en multipliant les relations humaines nous en privent. »[...]

p63 « la consommation dévorante de l'espace temps par l'espèce et les individus n'est qu'une sorte de suicide. » [...] « Nous n'échapperont pas à un espace-temps clos en y cherchant une issue. La seule qui puisse transcender notre condition c'est un acte, une œuvre ou une vie qui aient un sens. » [...] « Une vie _ou une œuvre_ nécessaire obéit à un rythme nonchalant qui est celui de l'univers et non celui de notre trop brève durée. L'individu moderne confond le sentiment de l'urgence qui est fécond avec la hâte qui est stérile ; c'est pourquoi identifiant agir à se presser, il détruit en voulant créer. Toute récolte vient à son heure. »

Bernard Charbonneau (Je fus – Essai sur la liberté)

 

Finie la romance de l'aéropostale, le bombardier Concorde reconverti en long courrier sachant étouffer ses faiblesses jusqu'à la catastrophe pour la Grandeur de la France.

 

 

Plus dur est l’atterrissage sur l'Ayraulport de Nantes. Pour faire avaler une telle ineptie ( comme le grand stade de Lyon ou les TGV Lyon-Turin et autres, les autoroutes etc.) il faudra user de la classique recette : Le renommer aéroport Jean Jaurès car comme un aéroport Charles DeGaulle, ou Saint-Exupéry cela ne peut pas tomber en faillite. Car ainsi classé monument ou patrimoine, « n'étant plus sur le même compte », ce seront les mêmes qui écoperont les Titanic du ciel.

 

Comme il a été déjà dit : Michelin ne fait pas des pneus, il fait du profit. Si l'industrie du pneumatique ne leur permet pas de profiter et que l’État toujours généreux avec l'industrie ne continu pas éternellement de les renflouer comme il a toujours fait pour ces industries (avions armes voiture train etc) et si Michelin constate que l'industrie pâtissière permet de dégager beaucoup plus de profit alors Michelin fera des gaufres.

Au diable le chantage à l'emploi en Chine.

 

 

L'homme est artefact, l'homme est factice tant qu'il se ment à lui-même. Tout autour de nous est factice, prétexte à consommation, civilisation du jetable même l'humain est jetable.

Le progrès est factice et qu'un prétexte au pillage. Les populations les plus pauvres sont empêchés de se nourrir. C'est bien une crapulerie doublée d’œillère qui opère avec des prétextes humanitaires. Le brevetage du vivant et l'escroquerie nucléaire sont les symboles de cet empire qui s’effondre ; tout repose sur le mensonge et la cupidité ; la volonté de puissance.

 

Brave français dormez tranquille, vous ne voulez toujours pas voir que les nazi ne venaient pas de la planète Mars . Par contre les US sont allés sur la lune grâce à l'équipe de Wernher von Braun (https://fr.wikipedia.org/wiki/Wernher_von_Braun) « l'équipe » avait changé d'employeur entre temps...et il y a de sa patte sur les appareils qui ont atterri sur mars récemment en grande pompe au dépend des mêmes populations terriennes et des générations qui suivent.

 

L'avion, bien et mal enchevêtrés, que l'on se souvienne des premiers avions de guerre du 1er Novembre 1911 en Libye déjà...la tentation était trop grande pour ces avions de reconnaissance las de se faire canarder, et ils ont fini par balancer des bombes ou installer une bonne mitrailleuse sur leur carlingue pour arroser la population d'en bas ; difficile à cerner entre civile et militaire.

Puis vient ensuite ceux de Guernica, (la légion Condor) puis ceux de l’exode de 40, (les mêmes mieux équipés) affublés de machiavéliques sirènes acoustiques pour mieux épouvanter les fourmis civiles d'en bas toujours en toute loyauté et courage tant décriés chez ces héros de l'aviation. Et ce n'est pas mieux pour les représailles d'en face sur des villes comme Dresdes un peu plus tard.

Ces légendes des pionniers de l'aéropostal aux héros de guerre ont permis d'occulter à profusion la réalité de cette arme de destruction massive qui n'a avec le temps que progressé dans la sophistication de la barbarie ; pensez-donc, un brave militaire en charentaise envois par son jeu vidéo un drone sur une chambre d'enfant en Libye directement de son bureau et rentre le soir embrasser tendrement ses enfants, avant de s'affaler devant son téléviseur-abrutissoir, goguenard.

 

L'honneur et la loyauté du combattant pour sa patrie etc.

Désolé pour le fiel mais on est loin, très loin des « chevaliers du ciel ».

 

Pensez donc, ces nostalgiques du « petit prince » balançant à qui mieux mieux du haut de leur « pied d'escale » du napalm, agent orange, pesticides et autres médecine bactériologique puis du phosphore ou de l'uranium appauvri de l'Irak à la Libye. Ha c'est beau vu d'en haut, la vie...le courage de se sacrifier pour le pays. Mais « moi mon colon celle que j'préfère » c'est celle d'Hiroshima et de Nagasaki. Ça c'était du spectacle. Et en prime cela a permis de démarrer le premier étouffement mondial des contaminations internes de la radioactivité, bien avant Tchernobyl et Fukushima.

 

 

p10 « Leur opposer une protestation morale, faire appel à leur sentiments, n'aurait guère de sens. Riches, instruits, intelligents (le plus souvent...), c'est en effet en connaissance de cause qu'ils défendent une philosophie sociale conçue à leur avantage. » Préface de Serge Halimi dans « L'art d'ignorer les pauvres » de John Kenneth Galbraith

 

 

Artefact le prix du billet d'avion, pipé car c'est bien le contribuable qui a payé la recherche et développement, et tous les équipements hors de prix nécessaire au fantasme d'Icare, l'ultime orgueil de l'homme. Le prix du billet ne tient vraiment peu par rapport à la sécurité aérienne et sa maintenance exorbitante.

 

Vient se rajouter à cela les compagnies lowcost qui font du chantage aux aéroports comme le font les grandes surfaces auprès des producteurs de légumes.

 

Les gens qui prennent l'avion ne veulent pas voir toute l'infrastructure, le nombre considérable de personnels nécessaire pour voler en relative sécurité.

Relative sécurité, car lorsque l'oiseau de feu se crashe, on trouve encore le moyen d'étouffer la colère des familles des victimes lors des catastrophes toujours avec l'argent des contribuables, même les assurances ne sont souvent que des intermédiaires.

 

Artefact comme le nucléaire, l'artifice de l'aviation civile ne tient debout que grâce à l'aviation militaire, mieux nommée industrie de l'armement, dont la « rentabilité » ne rentre vraiment pas en ligne de compte. Largement subventionnés par le contribuable ; EADS, Dassault, Airbus, Thalès, Lagardère, etc ne reposent sur rien : du vent.

 

Leur carburant issu du pillage et se faisant rare a été maintenu encore moins cher que pour les autres gas-pilleurs par le fait entre autre qu'il est dépourvu de taxe.

 

Les choses ont changé ; là où un Marcel Bloch était justifié, aujourd'hui un Serge Dassault est à mettre au panier.

 

Cette Malhonnêteté est incommensurable.


On pourrait s'étendre des heures durant sur cet enfumage énergétique et tarifaire ; il est temps de revenir à l'essentiel.

 

L'accès à la terre nourricière.

L'homme reviendra à la terre, puisqu'il en fait partie intégrante quand il arrêtera de se mentir.

C'est écrit.

 

Alors la ZAD, le Sabot s'étendront à tout un pays et renaîtront .

https://zad.nadir.org/

 

 

On ne doit pas permettre cette dernière imposture d'aéroport de Notre de Dame des Landes, car ces personnes qui ne sont plus à une imposture près sont vraiment capables de le nommer aéroport Jean Jaurès.

 

Et ce dernier leur répondrait pourtant :

« Si vous êtes socialistes moi je suis la reine d’Angleterre »

 

Et il vous invectiverait : « Tous les jours vous trahissez, vous vous allongez devant Vinci, Bouygues, Monsanto, Bayer Novartis, Goldman Sach, Worms et tous les « neveux d'IG Farben » etc. Tous les jours que le soleil nous donne, vous trahissez.

Cela n'est vraiment pas de la politique ; cela est de la prostitution. »

 

DSKNoTav

4000 caractères de ce texte ont été envoyé le 30 octobre 2012 sur http://www.gouvernement.fr/premier-ministre/ecrire

 

 

La corde de Fritz Wiessner

 

 

A l'ouest, que du nouveau.

Je suis déjà allé la-bas, j’y retournerai samedi 17 Novembre 2012, il y a au moins deux cars de Rhone-alpes en « transhumance ».

Pour les jeunes qui vont tenter de construire et de tenir dans la zone à défendre.

Parmi les choses à emmener il y a des graines de liberté, car les hommes reviendront à la terre. Pas de pays sans paysans. Mes mains me rappellent tous les jours d'où je viens.

 

SauvonsLaMontagneNONauJO


Le vieux guide de haute montagne Guy Demenge m'a donné une vieille corde qui appartenait à son ami alpiniste Fritz Wiessner il y a bien longtemps.
https://en.wikipedia.org/wiki/Fritz_Wiessner
Mais c'est symbolique, la corde est sans doute trop vieille pour faire de "l'accrobranche". Wiesner avait beaucoup œuvré pour préserver les forêts amazoniennes et contre un projet commercial à Machupichu, etc.
Guy Demenge est un des instigateurs du Parc national du Mercantour comme son grand oncle Samivel était un des instigateurs du Parc national de la Vanoise.

Il est vrai que ces parcs ne sont que réserve d'indiens pour touriste maintenant. Ils ont fait ce qu'ils ont pu à l'époque où la folie productiviste était à son paroxysme.

De nos jours, les projets de réinstallation de jeunes au cœur des territoires comme la ZAD sont d'une importance remarquable, souhaitable et capitale contre le Zigue du même nom, surtout contre des projets mégalo scientistes.

 

J'y suis déjà allé j'y retournerai avec ces phrases en têtes :

celles du paysan philosophe Bernard Ronot; mi homme de terre mi homme de lettre, dans le documentaire "les blés d'or", avec simplicité et clairvoyance:

 

  • "il faut accepter que les gens ne pensent pas comme soi, mais l'agriculture est l'art de savoir cultiver la terre pour nourrir les hommes et non pas de "l'exploitation agricole".

 

  • l'homme devient ce qu'il mange, et ce qu'il mange c'est la terre qui le produit, et la résolution de notre monde devra passer par l'équilibre du sol, de notre terre, et tant que l'humanité ne l'aura pas compris, on ira chercher bien loin ce qui est tout près ; la terre est basse et il faut plier le genoux, l'homme doit acquérir une certaine humilité pour comprendre cela.

  • On croit maîtriser la connaissance, alors que l'homme doit accepter à chaque instant de se remettre en cause : et savoir si ce que l'on fait le jour même, est ce que cela va faire évoluer ou involuer les générations futures? , les dominer ou les faire grandir ?, c'est là qu'est la clef. Car la terre est la meilleure nourricière des hommes, des plantes, des animaux, c'est très simple. "

 

J'y suis déjà allé j'y retournerai, c'est là que j'ai appris que ces bretons ne parlent pas breton mais ils parlent le gallo. Alors voilà ce qui en est ressorti :

 

 

Chanson aux Gallo Roumains de Kernaval

 

hermin2

sur un air connu

 

 

l'originale:

La voilà la blanche hermine vive la mouette et l'ajonc

La voilà la blanche hermine Vive Fougères et Clisson

 

mais

 

J'ai vu la blanche hermine près des mouettes, derrière l'ajonc

Je l'ai vu la blanche hermine entre Nantes et Redon

 

 

J'ai vu la blanche hermine sortir de terre avec passion

comme un chapiteau de Cirque Bidon

 

J'ai vu la blanche hermine sortir de terre à sa façon

c'est ça la révolution

 

Pas besoin de lapin en peluche

le pain sort de la huche

pas besoin d'aéroport en plus

le cœur vise toujours juste

 

Nous nous battrons pour eux car ils sont pacifistes

Nous nous battrons pour eux car ils nous nourrissent

les nourritures terrestres du ventre à l'âme

des paysans artistes cultivent nos paysâmes

 

J'ai vu la liberté dans les yeux d'un enfant

il soufflait sur des feuilles de chêne

il en fera des éoliennes

il deviendra grand car il est le vent

 

J'ai vu la blanche hermine et un cheval ouvrant le sillon

les pommes sortaient de terre comme un filon

Charlotte est plus belle que Fontenay

mais le gourmet fait ce qu'il lui plaît

ensemble ils pliaient le genoux

sur ces fruits et cailloux

 

l'eau

la terre

le feu

Triskel  tels quels  et c'est pas triste

un paysan artiste

 

Ils font cela en collectif

C'est plus beau et grand comme un récif

Le cœur tient toujours bon

« Dame », qu'ils ont raison

 

On se battra pour reverdir cette terre

Par la voie verte à côté du canal

An heol a zo glaz- le soleil est vert

et la via campésina originale

marais canaux oiseaux

c'est-y pas beau ?

la mer le soleil le vent

tous en même temps

 

J'ai vu l'architecture en terre et pan de bois

de Redon Dinan jusqu'à Rennes et Malestroit

et diverses couleurs de schiste par endroit

Le soleil montrait la beauté vernaculaire

juste pour nous plaire

et la robustesse de la diversité

pour Habiter

Habit de terre amis de l'air

pour l'éternité

 

J'ai vu des rondins de châtaigniers entiers

ils sont aussi rudes charpentiers

tout ce tanin autour du four à pain,

qui fait poêle de masse et vous embrasse

et chauffe la serre et l'air de rien

la terre à pisé

il faut être devin pour faire tout ce bien

en tout amitié

 

Au marché un maraîcher au visage rouge

brûlé par le soleil au regard d'azur

parlait de légumes au fur et à mesure

que sa passion et son âge bouge

Lui aussi veut mettre la courge

 

poireaux de Carentan , oignons de Roskoff

sa mère avait quarante ans au moment de Plogoff

la biodiversité se cultive aussi

si ça vous suffit

Salsifis

 

Près du marais un artiste

peint des mots comme des cadeaux

qui sortent sur sa toile toute voile dehors

en faisant des rimes comme des ressorts

 

Sa Blanche est infirmière

et il peut être fier, il peint la vie, c'est clair

altruiste

 

 

le soleil et la mer ont quatre enfants;

trois filles: la pluie, la grêle, la neige

un garçon qui promène ses trois sœurs:

le vent...

 

 

Ils l'appellent Bourlinguette

mais c'est bien elle, elle fait la fête

je l'ai reconnu sortant des ruines

elle est bien là, la blanche hermine

 

Et j'entends toujours le loup le renard et la belette

qui font toujours la fête à Bourlinguette

Si vous passez à Guenrouët

entrez seulement c'est super chouette

 

Semences1

 

plus sérieusement, c'est là que cela se passe :http://bellaciao.org/fr/spip.php?article131492

 

 

Nous étions plus de 40000 et c'était beau à voir.

Sur la mairie était pancartée une banderole verticale : « Veni, vidi et pas Vinci »

Dans la baraque dénommée « la vache rie » les frusques issus de dons gisaient sur un tas de deux mètre de haut. Revenant dans la première pièce dans la cohue, était improvisé un bureau d’accueil, je raconta sur un bout de papier l'histoire de cette corde et le donna au jeune assis là et rajouta en lui disant « quand il n'y a pas d'histoire il n'y a pas de sens ». En partant dans le flot humain, le regard du jeune homme brillait et saluait en grand merci. Cela ne s'oublie pas.

 

Plus loin au delà du chapiteau, les gens faisaient la file indienne pour faire passer les planches des futures cabanes. La foule était un peu refoulée sur le chantier car il n'y avait pas assez de d'espace pour reconstruire. Les prises de parole se succédaient sur une scène aménagée de bric et de broc. Des vieux briscards du Larzac étaient aussi là avec leur moustache de gaulois et leur accent à tailler en pièce.

On ne peut pas arrêter cela, c'est en marche.

 

Si les policiers redétruisent nous reviendrons, jusqu'à ce qu'ils comprennent que l'on ne peut pas arrêter la volonté d'un peuple qui se retrouve.

&&&&&&&&&&&&&&&&&&

Uber2002

Hiver-2016-2017

Parcelle d’entretien avec un technicien

« les avions en plein ciel »

 

 

...avec la partie Bureau d'étude, travaux neufs (calcul devis suivi de chantier) car là aussi les chercheurs cherchent...
Je n'ai pas travaillé sur les chantiers des accélérateurs . Il y avait là beaucoup plus de bâtiments qu'au CRV que ce soit sur la partie suisse ou française (Prevessin).

Il y avait des chercheurs de toute nationalités, il y avait deux ou trois qui faisaient vraiment penser à des originaux. J’adhérai au club électrosolaire, des antinucléaires au Cern...qui avaient développé des prototypes de voitures électrique mues par panneaux photovoltaïque et batteries surtout, il avaient organisé un tour de Suisse avec .Comme avec l'AGEDEN, des visites d’installations en « énergie renouvelable » étaient organisées.

Le président était Yves Renaud du GSIEN qui publiait ou contribuait à la « Gazette nucléaire ». (je ne connaissais alors ni Monique Séné ni les Belbéoch plus catégoriques qui en sortirent après pour ne pas servir de cogestionnaire et sortir de la contre-expertise.

Je ne connaissais pas Grothendieck et l'épopée de Survivre et Vivre relaté par Céline Pessis.

Mais j'ai appris plus de choses sur le nuc à partir d'ici. L'ennemi était le nucléaire pas le photovoltaïque et l'éolien la biomasse etc je n'avais pas fait la jonction « et son monde »; c'était le même.

 

 

Comme le salaire restait fixe et non « cernois » c'est à dire deux fois moins pour le même travail, ( je prospectais déjà avant), Deux propositions « sûres » s'offraient à Genève soit dans une société de prestation identique à ce que j'avais fait jusqu'à maintenant Sté APPELSA- MINERG ou à l'aéroport chez les contrôleurs aériens SWISSCONTROL à l'époque devenu SKYGUIDE, je choisis de voir cet autre monde inconnu. Mais il m'ont fait poiroter quelques mois à cause de « manque de crédit non prévu » j'ai cru m'être fait avoir, donc en attendant la sentence j'ai refait de l'intérim, je me souviens OS chez DAV (repris après par Valéo) à Annemasse, usine de fabrication de pièces de commande automobile. Dans l'atelier des commandes du tableau de bord, il n'y avait que des intérimaires quelquefois depuis plus d'un an mais presque jamais sans contrat plus long que la semaine (à voir). J'étais aux « haltères »; petite pièce métallique en forme d’haltère (bille aux extrémités) qui s'insèrent dans les pièces plastique des commandes d’essuie glace ou phare etc. On devait les mettre dans leur logement, quelqu'un nous chronométrait ; si tu n'en faisais pas assez dans les temps, tu passais à un autre montage. Et ainsi de suite, j'ai du faire le tour car à la fin de la semaine, ils ont vu que je ne faisais pas l'affaire sans que je leur dise... Je relate ces petites périodes d'intérim parce que c'est important de le faire, de le voir pour le croire, on s'en souviens toute sa vie, mais cela donne envie d'être violent, si tu restes, « si t'es bon aux haltères » et parce que t'as pas le choix.

J'ai du chômer deux mois, la dame du service du personnel se voulait plus rassurante après le « bug de l'an 2000 », le premier février « je rentrais dans l'aviation », enfin dans les sous sol, comme d'habitude... mais ici les rats sont mieux nourris, je pus entamer un crédit et tabler pour rembourser en moins de 10ans. Nous étions 6 dans le service maintenance infrastructures de la navigation aérienne, en binôme, car l'un devait pouvoir remplacer l'autre au cas où, deux pour la partie chauffage/clim/froid, deux électriciens général, deux électriciens télécom , on faisait l'astreinte aussi avec le bip et portable, en moyenne aussi toutes les 3 ou 5 semaine, on devait être sur le site en moins d'une heure. Le poste chauffage clim auquel j'avais postulé avait été pourvu par mon camarade (Michel , ancien sous marinier qui tombait en apnée la nuit et devais dormir avec un appareil par la suite) qui formait un duo avec George pour le chaudFroidVentil, Il m'ont pris comme électricien et car il y avait aussi une GTC à peaufiner et que j'avais fait du ski de rando, l'astreinte pouvait s'étendre à tous les sites extérieurs radar-balise d'approche (dont un îlot sur le lac), Radar émission sur le Jura (La Dôle) Radar réception (le Cunay). Sur ces sites on y a été pour travaux planifié, les cas extrême du ski ne pouvait arriver que si l'hélico ne pouvait décoller et en plus que si les « ratraks » (véhicule chenillés) ne pouvaient avancer dans la neige.

 

A Geneve est-ce que je décris les travaux ?

Je faisais binôme avec Nordhal comme électricien, electronicien, télécom et réseaux cuivre. Et la partie GTC du bâtiment principale (NAG Navigation Aérienne Genève est un bâtiment plus récent construit avec une protection contre les CEM (Champ ElectroMagnétique) assez poussée; une succession de cage de Faraday en poupée russe dans les endroits névralgiques ). Le bâtiment NAG contenant les groupes froid est accoudé à l'ancien bâtiment des années 60 (BNA) qui contenait les chaudières, les groupes électrogènes. Nous faisions les essais de groupes régulièrement à la Tour de contrôle, au BNA mais il y en a d'autres dans tous les bâtiments autour de la piste toujours pour raison de sécurité.

On faisait les mises au point des nouvelles installations raccordées à la GTC, Ainsi que les raccordements des télécom et VHF secours de plusieurs types en corrélation avec les autres services.

Il y avait des travaux de nuit planifié où tous les corps de métier doivent faire des changements de câblage, changement d'armoires et autre modifications etc dedans et autour des salles de contrôle. Même si on ne peut pas parler de centre de recherche, la navigation aérienne nécessite sans arrêt des modifications, mise à jour, la fabrication sur place de ce qu'on appelle des moutons à cinq pattes. Pour cela et pour raison de sécurité, cela nécessite d'avoir certain corps de métier sur place avec leurs outillages, (tours, fraiseuses et autres machines outils avec leurs bureaux d'étude par exemple pour la mécanique) leur stockage etc.

D'une manière générale toutes les installations de production (elec, froid, chaud) sont doublées voir triplées, Avec plusieurs sources provenant des réseaux publiques pour l'électricité en plus des groupes électrogènes et onduleurs.

La microcoupure est interdite, on s’occupait aussi des onduleurs et salles de batterie toute tension 220v 24v 48v.

 

Alors que la tendance du tertiaire (comme d'autres secteurs d'ailleurs puisque c'est le même système. l' économie reine ) est de sous traiter le maximum à l'extérieur, c'est ce que j'avais vu augmenter aussi chez Péchiney; tu ne maîtrises “pas grand chose et de moins en moins” « tu perds la main » tu perds confiance , les tenants et aboutissants sont loin , la sectorisation est poussée à son paroxysme. La navigation aérienne comme le nucléaire font parti des domaines technologiques très complexes qui nécessitent un coût énorme pour la sécurité, la recherche et développement , si tu brades ou tu joues avec ce système “ultralibérale” qui veut du profit pour tout, des “restrictions budgétaires” (alors qu'il y a magouille dès le départ), tu joues avec le feu.

 

Dans les aéroports, la partie sécurité, les procédures de travaux , jusqu'aux tambours d'entrées, les sas , les lecteurs de badge etc s'est faite de plus en plus grandissante et opprimante avec les actualités du 11 Septembre 2001. Mais ce feu je l'ai bien perçu dans la société dans laquelle je travaillais, « ma société », « mon équipe ».

Le cas de l'accident d'Überlingen est à rappeler sans arrêt pour bien montrer, cerner ce système, cette société industrielle et cette sensation de dégoût qu'elle devrait logiquement induire. Il faut rappeler cette catastrophe aérienne, la collision de deux avions en plein ciel au dessus du lac de Constance à 11000 mètre d'altitude qui impliqua le contrôle aérien de Zurich. Le 2 juillet 2002 vers 23h un contrôleur s'est retrouvé seul (ce qui est déjà aberrant, à Genève ils sont trois) pour séparer deux avions, une succession de « dysfonctionnements techniques et humain », bref ce qui ne doit jamais arriver, comme une catastrophe nucléaire d'après les technocrates avant que cela arrive. « Une chance sur un million. »

« Les deux avions, un Boeing 757 de DHL avec un Tupolev 154 de Bashkirian Airlines au-dessus de la ville d'Überlingen, au sud de l’Allemagne. Ce drame a causé la mort de 71 personnes dont 52 enfants russes originaires de la ville d’Oufa se rendant en vacances en Espagne. 71 morts plus un : le contrôleur aérien suisse en poste cette nuit là et qui a été assassiné deux ans plus tard par un père qui a perdu dans le crash sa femme et son fils. Rapidement en effet le contrôleur a été mis en accusation, après que les pilotes russes aient été un temps mis en cause. L’enquête qu’a menée la journaliste suisse Ariane Perret et dont elle livre le fruit dans un ouvrage intitulé » Collision en plein ciel » est accablante pour Skyguide, le contrôle aérien suisse. (1)»

 

En effet c'est bien ce qui est « accablant », la direction de ma société a commencé par charger les russes puis le contrôleur assassiné avant de se rétracter devant l'enquête qui mettait à jour les faits. Au sujet de cet accident, nous étions mieux informés par les journaux que par notre propre direction. Et l'origine est bien cette politique imbécile de l'argent roi, mené en premier lieu par la direction de ces entreprises public-privés.

 

« La pression économique actuelle fait que de nombreux compromis sont acceptés pour minimiser les coûts tout en espérant une sécurité maximale. »

 

« Obéir à la machine » ou « obéir aux ordres de l'homme»

Parmi le cheminement du drame dans lequel cet interview m'a permis de replonger, il faut évoquer le fait que les avions sont équipés d'anti collision TCAS (Traffic Collision Avoidance System) un système électronique et radar embarqué qui permet de signaler la proximité d'autres appareils. L'équipage russe avait « la culture d'obéir aux ordres de l'autorité » c'était aussi dans leur procédure à l'époque, c'est à dire obéir au contrôleur qui n'a pu les joindre que très tard. Le contrôleur non informé sur la « directive du TCAS » qui indiquait aux pilotes russe de monter, a par « malchance » indiquer aux russes de descendre...C'est l'équipage de l'avion cargo DHL avec « sa culture occidentale d'obéir à la machine » qui lui avait son TCAS qui lui indiquait de descendre. Et ils ont descendu, ils ont descendu tous les deux...à se rentrer dedans...à 11000 mètres. 71 morts dont 52 enfants...

Et après sur wiki tu apprends :

« Un an avant l'accident, un incident similaire se produisit au-dessus du Japon. Deux avions de lignes japonais, dont un de la Japan Airlines, se frôlèrent alors qu'ils avaient reçu du TCAS et du contrôle aérien des instructions contraires. La catastrophe fut évitée car les deux pilotes prirent la même décision d'ignorer l'instruction du contrôleur et de suivre celle du TCAS. Ils passèrent à 100 mètres l'un de l'autre, au prix de très brusques manœuvres et d'une centaine de passagers blessés au cours de celles-ci. Les autorités de l'aviation civile japonaise réclamèrent auprès de l'OACI, l'Organisation de l'aviation civile internationale, que des mesures soient prises pour éviter qu'un incident similaire se reproduise, mais leurs demandes restèrent alors sans réponse. Depuis la collision d'Überlingen, l'OACI demande aux pilotes de suivre les instructions de leur TCAS, le système anti-collision embarqué, quand celui-ci déclenche une alerte d'évitement. »

 

Voilà, on te donne encore le choix de choisir entre la peste et le choléra (comme les élections...). Ici, dans ce monde industriel, on t'intime l'ordre « d' obéir à la machine ». Alors que l'origine de la « panne » est ailleurs, dans le techno-scientisme et l'argent roi, le budget maintenance salopé par exemple, comme le drame du Tunnel du Mont Blanc, ou des déraillements de trains etc et toutes la crapulerie des conseil d’administration qui viennent se servir dans la corbeille, les actionnaires, anonymes le plus souvent, qui viennent seulement pour ramasser le blé et repartir(vendre dès que ça chauffe ou faire la multiple culbute avant) . Après cet instant T, c'est la « nécrologique » ou le « bon sens post-mortem », c'est-à-dire le sang des autres, de préférence le plus souvent éloignés de toi, pour que tu oublies vite selon ton degré d'abrutissement télévisuel, invisibles. C'est ce sang versé qui font « faire des travaux », « changer les normes, des lois ». On trouve alors l'argent comme par miracle, jusqu'à la prochaine fois, la prochaine catastrophe, nucléaire, là intervient l'acceptabilité sociale. On te rend complice, « coopérant », où par une propagande infecte, on rend acceptable quelque chose d'inacceptable. Cette notion d'acceptabilité sociale nous a été apprise par M.Bicaïs qui était une des témoins lors du procès des faucheurs de Colmar (elle avait fait sa thèse sur les suicides des France-télécom devenu Orange par l'opération du Saint Esprit Economie). Un autre des témoins historien des sciences au CNRS, C.Bonneuil, avait rapporté aux juges que les faucheurs étaient des « néo-luddistes ».

 

 

Je commençais à faire du « militantisme » à partir de 2003 , je signais le même jour à un salon Primevère 2004 dans le réseau semence paysanne, avec les antinucléaires, et faucheurs volontaire, et marqué, par la conférence des amis de François Partant, la ligne d'horizon avec François Ravignan et Silvia Pérez Vitoria. Je ne me souviens plus de la réponse de Ravignan lorsque qu'un auditeur lui a demandé ce qu'il pensait des agrocarburants, mais l'expression de son visage avant qu'il parle, je m'en souviens ; ses lèvres se mirent à trembler et il était tout vert, il a réussi à se contenir par la suite. En 2007, la manif antinuc la plus proche était devant l'OMS à 5mn de mon boulot (www.independentwho.org) j'y faisais des relais de remplacement deux ou trois fois par semaine, c'est avec eux que j'avais le plus d'affinité. Petit à petit je décrochais. Un gars un peu écolo dans un aéroport passe pour un original, et pire cela manque de cohérence. Pourtant j'y ai appris quelques arguments pour démonter le bluff des riches qui volent aux dépend des pauvres. Et toujours est cachée derrière la guerre et son industrie comme pour le nucléaire, la chimie, etc, en fait tout, comme le brevetage. En dix ans j'ai beaucoup appris aussi sur le volet santé, les institutions onusiennes, les gouvernements, tout ce qu'a écrit Ziegler depuis « la suisse au dessus de tout soupçon » Tous les pays sont dans le même cas, il y a juste les noms et les chiffres à changer. J'ai beaucoup reçu aussi d'autres manifestations, les anti JO Annecy 2018 (seul collectif qui a disparu, car sa vocation est de disparaître après avoir eu gain de cause) , D'autres grands moments ont été vécu avec les faucheurs, (pas Bovix mais Libouban, un arménien, un dur, colosse de 2m de haut 120 kg qui mange des actionnaires de Monsanto au petit déjeuner...). Aussi avec d'autres on apprend toujours ; les No Tav, Sivens, Bure et ces voyous qui me font cracher dans la soupe des aéroports. Alors qu'il n'y a rien de mieux qu'un technicien pour démonter le système technicien. (Enfin, il faut lire un peu... Ellul Charbonneau, Alain Gras Jarrigue Flipo Biagini Anders Kurz Jappe Latouche Gorz Semprun Riesel Vaneigem Debord Bernanos Jacquard Dupuy Illich etc et PMO...)

En 2008 , j’eu un petit accrochage en voiture (tôle égratignée) en rentrant dans l'aéroport, nuit et pluie, je m'étonnais de n'avoir pas vu l'autre voiture qui tournait aussi doucement comme moi en face, j’allai chez un ophtalmo, le premier ne vis qu'une petite myopie, pas confiant j'allai voir un autre qui vis une rétinite pigmentaire confirmée par la suite. Il n'était plus question de faire « l'astreinte » ni autre travaux de nuit. On me proposa un poste plus administratif qui ne me plaisais guère. J'avais fini de payer la maison, j'avais économisé pendant presque 20ans, à tout mettre dans la balance cela ne penchait que d'un seul côté : Adieu Berthe, Tchao, Schuss « Ce que Laîno ». La belle ; je croyais encore être libre...

 

Sais-tu si cette rétinite pigmentaire est liée à tes expériences professionnelles ?

 

Je n'en sais rien, mon père avait des culs de bouteille et à la fin avait un dégénérescence de la macula (vue centrale). La rétinite affecte le vue sur les côtés en premier lieu. On ne peut pas prouver grand-chose mais même si la cause est « multifactorielle », on doit éliminer ces facteurs un par un. Il est facile de cibler les « mauvaises hérédités » et de faire le recensement de tous les environnements nocifs rencontrés dans une vie. La chimie, comme le nucléaire affecte le génome, « et si » et si la « mauvaise hérédité » venait de l'arrière grand-père progressiste ? « Et si » ma tante en avait on l’appellerait mon oncle... Quelquefois il y a des « traceurs » comme la bérylliose pour ceux qui étaient en contact avec le béryllium, ou les problèmes thyroïdiens majeurs chez les contaminés du nuage radioactif arrêté à la douane etc. Aussi mon père était mal entendant à cause des moteurs des machines utilisées, sans protections auditives. Je le suis aussi à cause des moteurs des brûleurs des chaudières, des groupes froid à piston et surtout turbo centrifuges (et à vis). Je ne me suis pas toujours ou assez protégé. Je me souviens avoir répondu une fois à la doctoresse de travail de Péchiney (d’ailleurs je n'en avais jamais vu avant) qui me disait que si je ne me protégeai pas je serai sourd à 40ans. Je lui ai répondu que nous avions besoin « d'écouter les machines », car c'est au bruit aussi que l'on détecte un début de panne, de les sentir, les toucher (vibration, chaleur) et autres sens (ça sent le cramé...ça fume etc voir le bouton d'arrêt d'urgence ou l'extincteur le plus proche... ). Le problème est que ces « bruits » de la société industrielle sont autrement plus nocifs que dans la « forêt primaire de l'indien ».Je crois que ma réponse à la toubib fut un de mes grands moments de connerie devant l'éternel...mais d'autres diront que c'est du « professionnalisme infantile »...hum...

Dans les sous-sol de l'Arche comme chez Péchiney et autres bâtiments industriels et tertiaire, la plupart des parois étaient floquées (projection d'isolation de cellulose) les plus anciennes contenaient un peu d'amiante, j'ai assisté au déflocage de deux vieux bâtiments chez Péchiney.

Pas de séquelles, ceux de Jussieu et des fabriques sont restés exposés plus longtemps. Là encore l'impunité des responsables fait bondir.Voir le travail de Annie Thébaud Mony http://www.asso-henri-pezerat.org/liens/

Il faudrait tenir des registres locaux et citoyen de pathologie, d'épidémiologie car le corps médical et scientifique est majoritairement emmanché avec les industriels et gouvernements.
Si tu sorts du carcan, c'est le bûcher.

...[...]

 

 

(1) « Collision en plein vol » par Ariane Perret ,éditions des Syrtes.

 Annotation 29.10.2017

cas aviation civile cf nicholas carr (la dec 143) les pilotes dans un tout tellement automatisé qu’en cas de pépin ne savent plus reprendre les commandes en mode manuel, d’où les recommandations d’augmenter le temps de pilotage manuel. Transfert du savoir faire, du jugement, autonomie etc

 

 

- séparation- parcellisation du travail: (extrait14-18) «  la parcellisation du travail, la séparation entre exécution et conception, sur la base de la prise en compte non pas du temps que prend une tâche mais de celui qu’elle devrait prendre. Une rationalisation scientifique du travail, déjà initiée par H. Ford avec la mise en place de chaînes de montage dès 1908, puis perfectionnée par le déplacement des pièces sur une ligne d’assemblage en 1913. La voie est ouverte à la « consommation de masse » et à l’« ouvrier-robot ». Les réticences à ces nouvelles méthodes tomberont au cours de la guerre – y compris de la part des syndicats – tant elles serviront à accélérer le processus de production indispensable pour soutenir l’effort de guerre. Bien rodées et ayant prouvé leur efficacité, elles conduiront Lénine et Mussolini à s’inspirer des travaux de Taylor. Et, sous Hitler, le Rationalisierung, l’office allemand de rationalisation, aura pour mandat de dynamiser l’économie allemande. »

 

- « externalité environnementales et sociales » pour la rapine (Albert Einstein dans « pourquoi le socialisme ou comment je vois le monde ») pillage viol et meurtre dès l’extraction, cas Niger Uranium, Nigeria Pétrole. Notion de double jeu de l’Occident

dictature de la dette « ne pas plus donner mais moins voler »(Ziegler)

https://nantes.indymedia.org/system/file_upload/2016/01/02/13428/levelized_cost_of_energy.pdf

https://nantes.indymedia.org/system/file_upload/2016/01/02/13429/survie.pdf

 

 

 

voir article :02.01.2016 Ne sautez pas sur NDDL https://nantes.indymedia.org/articles/32880

 https://nantes.indymedia.org/system/file_upload/2016/01/02/13427/ne_sautez_pas_sur_nddl.pdf

 

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